Faut se l’avouer. Oui. Il y a des vérités qu’il nous faut affronter. Alors je vais déjà commencer par la décrire c’te peur.
De quoi s’agit-il ?
Et bien. J’ai regardé sur mon calendrier. Et je me trouve à moins de 7 semaines de mon terme. L’aventure grossesse/insomnies/mal de dos/douleurs pelviennes/dysfonctionnement de placenta/diabète gestationnel se termine. Ouf !
Une autre va commencer.
Celle de la délivrance. Et maintenant que cette échéance fatidique approche, je commence à flipper. J’ai vu l’anesthésiste et j’ai fait les prises de sang nécessaires afin d’avoir la péridurale. Maintenant, Doudou est arrivé en moins de 3h30. Alors le corps médical m’a prévenu. Dès les premiers signes, je dois me rendre d’urgence à la maternité. Sinon, je risque de ne pas avoir droit à la péridurale. J’imagine même pas une seule seconde cette éventualité.
Seulement voilà.
J’ai pas de voiture.
Alors quand le moment arrivera. Je prends un taxi ? Et si on reste bloqué dans les bouchons parisiens. Je loge dans un quartier tellement bondé. Et rien ne dit qu’elle viendra la nuit, la petite. Je prévois une ambulance ? – Vais regarder dans les pages jaunes, sait-on jamais. Et les Pompiers ? Ils nous emmènent dans la maternité où l’on est inscrite ?
J’ai suivi aucun cours de préparation à l’accouchement non plus. Aucun n’était proposé à Trousseau et personne ne m’a donné la liste des sages-femmes bossant avec la mater’. Pour Doudou, j’avais pas eu le temps et j’ai réussi à le sortir. Alors je me suis dit que j’y arriverai cette fois aussi. Mais n’empêche que je m’inquiète un peu quand même
Sinon. En attendant. Pour calmer mon angoisse. J’ai confié ma tête à Jean-Pierre, mon coiffeur magique. Mon Edouard Scissors hands. Le seul qui ait réussi à dompter mes cheveux raides bourrés d’épis. Et il bosse ici :
Toni & Guy – 248 Rue St Honoré – 75001 Paris – Tél : 01.40.20.98.20.
Et voici ma tête du jour. Une bonne base carré :
On va donc laisser cette chevelure pousser tranquilou pour les prochaines semaines à venir. Avec la naissance de la petite, c’est pas tout de suite que je pourrai sortir de ma crèche parisienne – tradition oblige.