Voici le commentaire reçu au sujet du dernier livre d’Elisabeth Badinter “Le conflit - La femme et la mère”
“J’ai pris ma retraite après avoir travaillé comme fonctionnaire à 100% avec 3 enfants à charge, un pavillon , sans femme de ménage, et un mari qui me demandait “qu’est-ce qu’on mange?” quand il rentrait.
Malgré tout, j’ai fait au mieux en me cramponnant d’instinct à mon travail comme à une garantie de liberté (laquelle ? je ne le savais pas encore) . Il est parti au bout de 28 ans (nouvelle jeunesse) . J’ai une retraite modique . A l’heure actuelle ,je regrette surtout qu’elle ne soit pas supérieure mais ,dans de telles conditions de vie, il m’était impossible de passer examens et concours qui m’auraient actuellement amélioré l’ordinaire.
Je suis intimement convaincue que Mme Badinter a raison et je suis surprise que cette levée de boucliers aux miasmes pétainistes fasse tant d’adeptes ; jamais nous n’avons eu tant de divorces et de familles instables. Si ces dames veulent retourner à la maison et confier leur avenir à des maris incertains ,à mon avis, elles devraient ,avant ,faire revoir les lois pour obtenir plus de garanties à long terme …