Découverte depuis le milieu des années 2000 aux Etats-Unis, l'Europe est malheureusement touchée, selon les observatoires et les laboratoires comme Pasteur Paris.
Syndrome du nez blanc
Les chauve-souris frappées par ce mal sont caractérisées de la présence d'un champignon blanc, qui croît sur le museau (d'ou le nom de « syndrome du nez blanc »), du dos et des ailes. Pour l'heure nous ne savons pas si l'infection se développe sur des sujets sains ou uniquement sur des sujets déjà malades ou affaiblis.La piste de réflexion, vient du fait que les chauve-souris sortent plus tôt de leur léthargie hivernale. Ne pouvant se nourrir correctement, elles finissent par consommer leur réserve de graisses bien avant le printemps.
Le champignon incriminé,et identifié récemment, est Geomyces destructans, un nouvelle espèce très semblable à G. pannorum, pathogène pour l'être humain. Il s'agit d'un champignon « aimant le froid », qu'il ne vit pas à des températures supérieures à 20 degrés celcius et attaque les chauve-souris en ibernation, lorsque les pipistrelles ralentissent leur métabolisme et abaissent leur température corporelle.
Pour l'heure le champignon n'affecte pas toute les souches de chauve-souris. Peut-être l'immunité des pipistrelles européennes diffère de leur cousines américaines.
Conséquences
Dans chaque partie du globe, les chauve-souris ont un rôle ecologique crucial dans le contrôle des populations d'insectes, dans la pollination de certaines plantes et dans la dispersion des graines.Nous comprenons que leur disparition pourraient peser lourdement sur la biodiversité et les écosystèmes.
Il est demandé au spéléologues de moins visiter les grottes ou se trouvent les pipistrelles et de laver les combinaisons afin de limiter au maximum la dissémination et la contamination par ce champignon.
Source : CDC (émergence des infections) et éoliennes et chauve-souris