Cette privatisation, synonyme de fermetures de bureaux, de passages de facteur plus espacés, de baisse de qualité du service, beaucoup la refusent.
Le Parti Socialiste s’est engagé pleinement dans cette bataille : sur le terrain en organisant avec les syndicats et autres partis de la gauche la votation citoyenne, au Parlement en défendant des amendements pour empêcher la privatisation de La Poste. Lundi 1er mars, les représentants du Comité National contre la Privatisation de la Poste (CNPP) se sont réunis pour remettre à l’Elysée les procès-verbaux des 2 324 000 votes récoltés partout en France à l’occasion de la votation.
Le PS était bien entendu représenté par Razzy Hammadi, Secrétaire national aux services publics, qui a assuré solennellement que « Si le PS revient au pouvoir, les choses ne resteront pas en l’état (…) Le service bancaire devra être intégré à un pôle financier public, pour plus de transparence, et nous voulons plus de contrôle démocratique et de consultations concernant le développement et les nouvelles missions de ce service public. »
Côté gouvernemental par contre le discours ne change pas, la Ministre de l’Economie s’arqueboute sur sa position : la Poste ne sera pas privatisée, une promesse malheureusement bien difficile à croire.
En savoir plus…