Après vingt ans de Brigade Anti-Criminalité, le major Makovski, dit » Mako « , sent de plus en plus la crasse lancinante de la rue lui coller aux rêves. Il accepte donc une affectation aux Stups, abandonnant les rondes de nuit, ses collègues et l’adrénaline. Mais les Stups ne sont pas non plus une promenade de santé : la brigade a son compte de sordide. Mako, pourtant, parait s’assagir, allant même jusqu’à envisager de se reconstituer un semblant de vie…
Mais, lorsqu’une jeune juge est poignardée dans le parking même du Palais de justice, la machine s’emballe et les démons de ses vieilles colères refont surface. Il n’est bientôt plus question que de l’instinct du chasseur, de celui de la survie… Surtout quand la proie se révèle plus puissante que le prédateur, et que le » roi des crânes » nage dans les mêmes eaux que Mako…
Telles sont l’intrigue et l’histoire du second roman de Laurent Guillaume intitulé Le roi des crânes. Ce livre est sorti le 18 février aux éditions Les nouveaux auteurs.
Décidément, après la lecture notamment de Sang d’encre au 36 et de ce Roi des crânes, on se dit que cette maison d’édition sait mettre la main sur des auteurs qui savent nous tenir en haleine. Le scénario est ficelé sans fausse note du début à la fin.
Ecrit par un ancien policier, cela se ressent très vite, les termes, les situations, les lieux, tout y est décrit de manière à nous plonger au cœur de l’histoire. Il s’agit là de la 2ème aventure de Mako et il est quasi impossible de trouver le coupable avant la révélation de la fin du livre.
Le Mediateaseur espère que cet auteur sera se faire un nom parmi les grands du polar et que nous pourrons continuer à lire ses histoires encore longtemps.