Le GIEC commet des erreurs, certes, mais ses détracteurs aussi. Le livre d’Allègre est aussi truffé d’erreurs. Il faut vraiment ne rien connaître du monde de la recherche et de la science pour penser que la majorité des travaux sont exempts d’erreurs. Dans mon métier, je soumets des articles, je donne mon avis sur d’autres auteurs pour différentes revues et différentes conférences […] Je sais comment fonctionne la recherche au jour le jour dans les labos. 99% des travaux scientifiques comportent des erreurs, souvent d’ailleurs en toute bonne foi […] Mais ce n’est pas parce qu’un travail scientifique comporte des erreurs que tout y est faux !
Effectivement, en économie, il y a largement abus de modèles mathématiques mais il y a belle lurette que des matheux comme Mandelbrot dénoncent les idioties qui y circulent, dont un bon nombre viennent non pas des milieux mathématiques mais des milieux des sciences humaines et de l’économie. Ce que prouve l’échec des modèles en économie c’est surtout l’aberration des hypothèses non mathématiques qui sont à la base des modèles, hypothèses imprégnées de théories sociales, libérales ou régulatrices toutes largement erronées !
Les aprioris de droite et de gauche sont à la ramasse, tout comme les aprioris rationalistes ou utopistes : l’agent élémentaire rationnel (ou même honnête), les hypothèses d’indépendance ou de comparabilité, etc. Les modèles … ça se simplifie ou ça se manipule ! Pour H1N1, je ne me suis pas fait vacciner car j’ai fait mes propres calculs de probabilités et que je n’adhère pas au principe de précaution maximale. Mais visiblement il y a avait des intérêts financiers, hé oui. Au niveau des travaux sur l’effet de serre, où est l’intérêt Financier maximal ? Du côté des industries du pétrole, des pneumatiques, etc.
Précisons : un réchauffement de la moyenne globale entraîne (c’est physique) aussi un accroissement de la variance. Ainsi, si en moyenne il fera plus chaud, il y’aura des endoroits où il fera plus froid voire beaucoup plus froid, ainsi que des endroits où il fera plus doux ou très très chaud. De plus, il y aura des amplitudes de plus en plus grandes (de chaud à froid et réciproquement) et des variations de plus en plus rapides. Ces variations spatiales et temporelles engendreront naturellement des catastrophes de plus en plus fréquentes, surtout eu niveau tempêtes et inondations. Et les chances de se tromper là-dessus, même si elles existent, sont faibles : c’est pas de l’économie ni du H1N1, ni même les prévisions météo à court terme à la télé !
Cordialement.
Judem