"De l'origine sérère des peuls"

Publié le 28 février 2010 par Bababe

(Cette contribution de Samaba Dioum était initialement un commentaire du poème PULLO QUI ES TU ?  cliquez ICI

 Le titre (De l'origine sérère des peuls est de Bababe Loti)

Les peuls n'ont jamais quitté l'Orient pour le Nil, ils ont toujours vécu dans la vallée du Nil. Ils se sont juste métissés un peu avec des leucodermes, à la basse époque égyptienne. Le peul est un sérère métissé avec des leucodermes, mais sa langue est africaine, son phénotype est africain. Les apports que le leucoderme a donné au peul ne se résume qu’à quelques mots que le peul dira, des cheveux un peu moins crépus, une peau un peu moins noire. Le premier peul était noir comme le charbon !
Mais c'est vrai qu’à cause des résultats psychologiques qu'ont engendré l'esclavage et la colonisation, qui a entraîné la honte d'être africain, le peul préfère désormais dire qu'il est un juif ou un sémite de l'orient, et pour donner des ''preuve'' il s'appuie sur les récits racistes des Delafosse et compagnie, qui parlait du peul comme un faux nègre chez les vrais nègres. Hampathé Ba a été très influencé par ce genre de littérature coloniale, les Christiane Seydou allaient même parler de la forme du crâne des peuls pour ''essayer'' de justifier leur ''blanchité''. La période d'impérialisme arabe puis européennes a fortement marqué le comportement de l'africain jusqu'a dans ses comptes et poèmes traditionnel. Du coup on voit les rois wolofs du Cayor et du Baol, les Fall, noir comme le bleu de la nuit, qui remontent leurs origines aux arabes, idem pour les familles torodo du Fuuta, les Kane et Sy les Wane etc., qui criaient qu'ils venaient des Arabes du Yémen, alors qu'on sait que ce sont des noms Tekrouri venant de Nubie (le soudan anglo égyptien) que les nuers et les Dinka du Soudan portent encore en grand nombre, ils portent aussi les nom Diallo, Dia, Ka, Ba, pourtant ils ne sont pas peuls. Les contes sérères qui chantaient la peau noire ébène durant les siècles, chantent désormais la peau très claire et le petit nez.
Le poème parle de Gueno et de Kumen, mais Gueno et Kumen, contrairement à ce que les Christiane Seydou ont écrit, ne sont nullement un héritage de la spiritualité païennes des steppes de l'Eurasie, c'est du n’importe quoi. Gueno signifie le créateur, celui qui a donné la vie le géniteur, tout comme en wolof la branche paternel géniteur est  appelé Gueño. Les peuls qui ont atteint un haut grade dans l'initiation ésotérique de la religion peul disent toujours: pour être un bon initié il faut renaître, revenir au Nan. Comme par hasard, la religion antique africaines nubienne/égyptienne, rapporte qu'au départ dieux (Amon) était seule dans le Noun, le Noun c'était les eaux primordiales dans lesquelles dieux était, cette eau primordiale qui contenait tout les éléments de la création, avec le concept de Noun, il faut comprendre que dieux vivait en lui même, dans les eaux primordiales, à la manière d'un enfant qu'une femme a dans son ventre, qui se trouve dans les eaux, avant sa naissance. La renaissance, l'état fœtal, que l'initié peulh nomme Nan, n'est que le Noun de sa religion antique, purement africaine. Les Wolofs disent Nen, Nen étant l'œuf, ou bien le néant, car quand dieux était dans le Noun, il n'y avait encore aucune création (NEN, le néant et l'œuf en wolof). La cosmogonie peule et africaine. Ils ne faut surtout pas lire les ouvrages occidentaux sur les peuls, leur histoire et leur spiritualité, car ils sont faux, je me demande pourquoi ils ne se mêlent pas de leurs affaires, peut être trop occupés à diviser les noirs, comme au Rwanda avec les tutsi et les hutu. Qui peut connaître l'histoire de l'Afrique mieux que les africains eux même, car l'histoire des peuls est a 100% africaines. Etant peuls et conscient de ce que je suis réellement, je ne peux pas rester sans rien dire devant des mensonges.
Il faut absolument que les références à l'histoire soient les nôtres et non celles des autres. Il faut vider de nos mœurs toute trace du colon.