Présence invérifiable (Michel Dugué)

Par Arbrealettres


Le rectangle neigeux dans sa housse de pépiements
puis le mur croulé
assurant une garde un peu triste,
enfin la maison aux ouvertures transies.

Le temps nous les dissimule.
Un mot seul les efface.
Néanmoins, ils sont là,
adossés au talus
que l’œil ne cesse de gravir.

(Michel Dugué)