Je profite de ce que Nicolas Ancion est parti faire un jogging pour voir où il en est, dans un quatrième chapitre important: on s'y trouve sur ce qui devrait être le lieu principal de l'action, un grand magasin destiné à disparaître.
Le titre, qui a changé entretemps, commence à prendre une signification directement liée à l'actualité sociale belge: Carrefour dangereux. Je le sentais venir, et je crois que je ne m'étais pas trompé.
En revanche, Éric Lange, dont je parlais dans ma note précédente, n'a pas dans le roman la place que je pensais. Après quelques lignes, il disparaît: "Il sortit de la pièce et de ce roman comme il y était entré, un peu par accident."
Jolie pirouette qui prouve que tout n'est pas fixé avant l'écriture. Comme cette phrase qui, elle, entrouvre une porte dont on ne sait si elle débouchera, on non, sur quelque chose d'essentiel: "Reste à voir si ce détail a la moindre importance pour la suite de cette histoire."
Vous le saurez en lisant la suite de ce compte-rendu rédigé en même temps que Nicolas Ancion écrit son roman en vingt-quatre heures à la Foire du Livre de Bruxelles.