La Foire du Livre de Bruxelles, ce n'est pas seulement l'écriture d'un roman en direct (je n'ai pas fini de le commenter). Pas seulement non plus des écrivains publiant dans de célèbres maisons d'édition parisiennes. C'est aussi un lieu où découvrir des ouvrages moins faciles à trouver en librairie.
Thierry Leroy est le responsable du stand Espace Poésie, qui occupe quatre-vingt-cinq mètres carrés. Une brochure présente les éditeurs présents, ainsi que leurs activités. Elle est téléchargeable ici.
Une autre, téléchargeable là, présente l'organisation Indications, dont Thierry Leroy est le secrétaire général.
Mais c'est sur la Foire et la poésie que j'ai interrogé Thierry.
Le stand d'Espace Poésie regroupe de multiples éditeurs...
Douze partenaires (Aden, Allia, Les Belles lettres, Le Castor Astral, Chromatika, Le Coudrier, Espace Poésie, Fremok, Impressions Nouvelles, Indications, La Lettre volée, Lettres & Arts) qui représentent une centaine de maisons d'éditions.
La poésie a-t-elle vraiment sa place dans une manifestation commerciale comme la Foire du Livre de Bruxelles?
Oui, c'est un des grands rendez-vous avec le salon du livre de Paris qui permet de toucher le grand public.
Même si c'est un gros effort c'est important, tout comme la présence en librairie via des distributeurs classiques (Les Belles Lettres ou Harmonia Mundi pour la France, La Caravelle pour la Belgique).
Mais pour l'essentiel la diffusion de la poésie se fait surtout via des réseaux parallèles ou spécialisés (les marchés de la poésie, les rencontres, etc.).
Et la poésie sur support électronique, cela veut-il dire quelque chose?
Les supports électroniques et internet servent surtout pour la diffusion des informations. La poésie reste encore fort liée au livre et souvent au beau livre. Mais les blogs et les sites spécialisés accordent tout de même une place à la création.