Amitabh Bachchan aborde une nouvelle phase de sa carrière, un peu moins glorieuse que la précédente. Si la décennie commence avec des films à succès, tels Silsila (Yash Chopra, 1981) et Namak Halaal (Prakash Mehra, 1982), Coolie marque un tournant après le grave accident de tournage dont il est la victime.
Sa société de production, ABCL, est au bord de la faillite.
Il disparaît quelques temps pour revenir à la fin de la décennie, sans toutefois connaître de succès marquant ;
la presse, qui l'avait souvent encensé se déchaîne contre lui, il l'interdit alors sur ses plateaux de tournage...
Dharmendra continue sa carrière (75 films dans la décennie) sur la lancée des films d'action, qui va bientôt se terminer. C'est alors son fils aîné, Sunny Deol, qui va commencer à prendre la relève de son père à partir de 1983.
Jeetendra (1942-)
Ses partenaires de prédilection sont alors des actrices venues du Sud, principalement Sridevi, Jayapradha et Rekha.
Ses films les plus remarquables de cette période : Aasha (J. Om Prakash, 1980), Judaai (Rama Rao Tatineni, 1980), Himmatwala (K. Raghavendra Rao, 1983), Tohfa (K. Raghavendra Rao, 1984), Khudgarz (Rakesh Roshan, 1987)
Mithun (1947 ?-)
Après un rapide passage chez les naxalites (groupement maoïste se battant pour l'amélioration du sort des agriculteurs, entre autres au Bengale ; je vous en reparlerai un jour, ils sont encore très virulents), sa carrière commence en fanfare avec son premier National Filmfare pour le film bengali Mrigaya (Mrinal Sen, 1976).
Mais les années suivantes sont plus difficiles, et il doit longtemps se contenter de seconds rôles dans des films hindis avant de se faire remarquer dans Hum Paanch (Bapu, 1980) et exploser dans Disco Dancer (Babbar Subhash, 1982 - voir photo) qui est le premier film d'une série où il a l'occasion d'exploiter la veine du disco et d'imposer sa façon de danser.
Dans la seconde partie de la décennie, après les films romantiques, parallèles, et familiaux, il passe aux films d'action et concurrence Amitabh Bachchan sur son propre terrain de "jeune homme en colère"...