Une délégation de jeunes étudiants québécois séjourne dans la capitale sénégalaise depuis quelques jours pour apporter son soutien pédagogique aux élèves des cours élémentaires. Un partenariat qui se fortifie au grand bénéfice des écoles.
Selon Patrice Daoust, directeur des services aux élèves, l’objectif visé à travers ce partenariat est double. Il s’agit, en effet, d’avoir plus d’ouverture sur l’Afrique d’une part, et d’apporter un soutien pédagogique aux élèves d’autre part. Ainsi, il s’agira de prendre en charge les élèves en difficulté en français et en mathématique.
Il a, en outre, indiqué que des actions ponctuelles seront faites cette année pour aider les écoles à solutionner certains problèmes. Et dans ce cadre, il sera procédé à la réfection des toilettes de l’école Ibrahima Bèye et à la remise d’un appui en manuels scolaires à l’école Colobane 2.
Ce travail, qu’il considère comme complémentaire de ce qui se fait sur place, va naturellement impliquer les enseignants. "Un cahier de progression, renseignant sur les difficultés des élèves et leur nature, et les modalités de prise en charge, sera mis à la disposition de l’enseignant qui assurera le suivi" a notamment souligné M. Daoust.
Répartis en deux groupes, ces seize jeunes étudiants québécois âgés de 15 à 17 ans en sont à leur premier séjour en Afrique. Une expérience qu’ils trouvent enrichissante. Pour sa part, Simon Laliberté, étudiant –membre du groupe, conçoit sa mission dans le fait «d’apporter la confiance, le goût de l’effort et la volonté de progresser». Revenant sur son premier contact avec les élèves, il confia "les enfants ont de la volonté et peu de possibilités. Il faut leur accorder plus de temps de travail et d’encadrement".
La collaboration de l’association Taxibrousse
Ce séjour, des jeunes étudiants, a été organisé avec la collaboration de l’association belge Taxibrousse qui a joué un rôle important dans la mise en place du stage. Selon son Président Quimet Jean-Marc, "Taxibrousse organise des stages pour les étudiants belges, français et québécois en formation au-delà des études secondaires pour les écoles universitaires et non universitaires".Avec huit ans d’expérience au Sénégal, au Mali et au Bénin, l’association a assuré la prise en charge de plus d’un millier d’étudiants.
Ce séjour qui a permis des échanges fructueux, constitue un jalon important dans le renforcement de la coopération décentralisée en matière d’éducation et d’échanges scolaires. Jugée enrichissante, cette expérience gagnerait à être élargie aux autres établissements d’enseignement élémentaires.