sorti le 7 février 2010 chez Another Records
Bon, autant dire les choses honnêtement : lorsque j’ai découvert que mes amis d’Another Records proposaient cette chose au nom étrange dans leurs nouvelles productions, cela m’a quelque peu surprise. Allons bon!? Voilà que pour lutter contre la morosité ambiante eux aussi se lancent dans la gaudriole musicale et l’humour potache! The Finkielkrauts? Okay c’est amusant, digne d’un sketch d’Action Discrète mais bon là on parle musique… et pourquoi pas The Deleuzes chez Clapping Music ou The Debords sur Ici d’Ailleurs. Franchement… Un rapide coup d’œil sur la vidéo du morceau « Cocksucker No Blues » : l’effet est immédiat on se marre de bout en bout. Ils sont mignons ces garçons, ils font un peu les gogols, c’est n’importe quoi mais bon ils sont mignons. Allez hop! On regarde de nouveau la vidéo parce qu’on se plaît à mater des gogols mignons. Mais bon sang, c’est que le morceau qu’on réécoute n’est pas mal du tout en fait. Il y a là une énergie sympathique, une basse des plus attractives et puis il fonctionne plutôt bien. Ni une ni deux : on se précipite sur l’EP. Et sans vouloir faire dans la blague facile : il tient drôlement bien la distance l’EP Distance. C’est avec un réel enthousiasme que l’on découvre 5 morceaux où on décèle à fois des sonorités proches de The Cure mais aussi des sons noisy ou post-punk vraiment efficaces . L’ensemble est surprenant de qualités en tout genre que ce soit dans la beauté des mélodies comme sur « Lover Song » ou la fulgurance d’un « Colonizer Hat ». Qu’il a été bien inspiré Monsieur Rubin Steiner de nous faire partager son coup de cœur musical en collaborant à cet EP! Voici qui est des plus prometteurs pour la suite des aventures musicales des mignons gogols les plus talentueux jamais entendus jusqu’à présent.
En écoute :
En images de gogols qui bougent :