Aujourd'hui, je vais te parler du concert des Arctic Monkeys à Rennes vendredi dernier.
Pour commencer, tu sais peut être déjà que j'aime beaucoup les Mystery Jets. À tel point que fut un temps, j'envisageasse même d'aller à un concert des Kooks pour pouvoir les voir en première partie, et ce alors que les Kooks je les avais déjà vus et même que c'était pas top.
Enfin, toujours est-il que quand j'ai constaté en même temps que : a) ils faisaient la première partie des singes b) le concert était complet et je n'avais pas ma place (ouais, si tu as lu ma "review" de Humbug, cette situation ne te sembleras pas nouvelle, et tu me diras "C'est pas la première fois pourtant, tu pourrais quand même tirer un minimum d'enseignements de tes erreurs du passé" et tu auras raison,mais tu vas voir que je m'en suis un peu mieux tiré que la dernière fois). J'étais donc bien triste, sauf que, lors d'une visite bénigne d'infoconcert il y a quelques semaines, je vois un "réservez vite" à côté du concert et là je me dis quelque chose comme "Putain, putain, putain, putain" et je regarde de plus près et constate que ("putain, putain, putain, putain") ce N'EST PAS UN BUG, J'AI MA PLACE (*joie, joie, joie, joie*).
Arrive donc le grand soir, je me pointe au Liberté, là mon côté indie prend un sacré coup parce que c'est vraiment énorme, mais, je lui met moi-même du baume au cœur en regardant la grande bannière Mystery Jets. Bien qu'au vu de la durée du concert, ils auraient mieux fait de ne pas la faire installer et de jouer un peu plus de 6 chansons (avec même pas un Flakes ou un You Can't Fool Me Dennis dedans en plus), c'est bien connu, il ne faut pas trop attendre des premières parties, puisque quand c'est nul, c'est toujours trop long, et quand c'est bien, y'a toujours que 4 chansons et demies, mais tout de même.
Leur concert se termine avec Behind The Bunhouse (ça va, pas trop caca comme final) et est immédiatement suivi par un gros mouvement de foule vers le rideau rouge (grosse frime) tendu devant la scène.
En fait, après ça il n'y a que 2 choses à retenir : a) Ils n'ont PAS JOUÉ The Jeweller's Hand (si tu veux en savoir plus que ça sur la setlist, je viens de découvrir ce site plutôt bien foutu) b) Ce moment plein de magie, ou sur le break de Fluorescent Adolescent, le dernier des confettis qui ont été lâchés sur le final de Secret Door (ou alors Do Me A Favour, ou une autre, je sais plus trop), tombe avec lenteur au dessus d'Alex, dont la voix n'est plus qu'un murmure qui nous chante doucement un couplet inédit. À ce moment là, tu oublies que pour toi c'est la guerre depuis le début du concert, que tu as mal un peu partout, que tu as pris des coups de coudes, des pieds de slammeurs ou des fesses de slammeuses dans la figure et que l'ambiance des premiers rangs est tellement moite que tes doigts sont tout fripés (véridique).
Pour aller un tout petit peu plus loin, ayant vu le groupe en 2006, je dois dire que j'ai été bluffé, en fait je n'ai pas vu le même groupe, et pas seulement parce qu'ils ont tous des cheveux partout maintenant (oui, car désormais même Matt Helders arbore une jolie coupe frisée mi-longue qui bouge tout le temps quand il joue) mais surtout parce qu'ils ont, en particulier Alex, acquis quelque chose qui commence à ressembler à un vrai jeu de scène, ce dernier a en plus des mimiques assez hilarantes quand il écarquille les yeux sur son manche, qui te consolent au moment où tu dois reculer d'un rang parce que les dreadlocks du type qui vient de profiter de la cohue sur When The Sun Goes Down pour te passer devant schlinguent vraiment trop.
Ce qui donne une jolie conclusion à cet review : Alex, les cheveux c'est aussi long que tu veux (quoique, il devrait bientôt les couper plus court, puisqu'actuellement il a la coiffure que j'avais quand je les ai vus en 2006, maintenant qu'il m'a vu en 2010, il devrait changer) mais les dreadlocks, c'est non.
[j'ai pas trouvé de photo de Matt Helders avec des cheveux, donc tu devras te contenter de sa batterie "Agile Beast"]