Tu surveilles et crains ton miroir. Comme s’il
devait tourner le dos et quitter la nuit du désir.
Et laisser flétri, réduit, le regard.
Sais-tu dans la saveur de mes songes les
caresses où mes mains ont rencontré et résolu
désormais ton rivage.
Derrière mes yeux s’étendent des entêtements,
Aucun d’eux n’a le parfum ni le grain de ta
peau. Je peuple mes insomnies en même temps
que s’avance le baiser de ta présence.
(Philippe Omsil)