La filière horticole est la première source de devises du pays. 80 000 emplois directs et 500 000 indirectes. Mais voilà, là s’arrête le miracle, le secteur est largement montré du doigt pour son impact environnemental et ses déplorables conditions de travail. Certains producteurs regroupés au sein du Kenya Flower Council (KFC), tentent de mettre bon ordre à des pratiques environnementales et sociales. Le KFC a rédigé un code de bonne conduite. 52% des fermes le respecte Un nombre grandissant d'exploitations bénéficie des labels "commerce équitable", tels que ceux délivrés par les associations internationales Fairtrade ou GlobalGap.
Et l’empreinte carbone de cette production kenyane reste 6 fois inférieure à celle des Pays-Bas (il n’est pas nécessaire de chauffer les serres)…. Les antilopes qui batifolaient près du lac Naivasha, n’ont plus qu’à aller voir ailleurs, les fermes occupent le terrain protégé par la Convention sur les zones humides d'importance internationale (dite Convention de Ramsar) depuis 1995, le lac serait en danger, l'expansion de l'activité florale a entrainé une multiplication de la population par dix en trente ans. Pour l'association des riverains du lac Naivasha, les besoins en eau des quelque 4 500 hectares de culture sont incompatibles avec un développement durable. » Et que dire de a pollution liée aux engrais, cumulée aux eaux usées …. Je n'ai pas besoin de développer
Tout n’est pas rose en amour, c’est bien connu… « j’vous ai apporté des bonbons parce que les fleurs c’est périssable…» chantait Brel. Pour moi, plutôt que roses ou bonbons ce sera chocolat… Il ne me reste plus qu'à trouver un amoureux pour me les offrir !