À Washington, le bonhomme Scott réclame donc une estimation, mais ça ne fait ni une, ni deux : les experts reconnaissent l'ouvrage dérobé et notre type se fait gentiment recevoir par la police.
Il en arrive même à assurer que l'exemplaire n'est pas celui qui a été volé et que les autorités se méprennent. Pour mémoire, 750 exemplaires avaient été imprimés à l'époque et seule une quarantaine serait encore en circulation.
Finalement, c'est près de trois mois plus tard que le livre va regagner l'Angleterre, sous haute surveillance et bien entouré.
Fort de ces péripéties, Raymond, quel que 20 mois après le début de cette mésaventure passe en justice devant la cour de Newcastle Crown et nie en bloc les trois chefs d'accusation, à savoir recel, vol et détention. Pour le moment, il est libéré sous caution, et le procès a été ajourné jusqu'en mai. La BBC précise que Raymond s'est présenté à la cour avec un treillis vert des des lunettes de soleil Christian Dior, à 3200 € la monture...
La date provisoire de la prochaine audience tournera vers le mois de juin.