Saison 5, Episode 2
Diffusion vo : CBS – 30 septembre 2009
Diffusion vf : RTL TVI – 15 février 2010
Un malade mental se met à tuer des gens en pleine crise dans une pharmacie. Le DSC se lance alors à sa poursuite pour l’arrêter avant qu’il ne tue plus de gens.
Pour moi, une des forces de Esprits Criminels est lorsque l’épisode se concentre sur le tueur ou une victime et que cette personne est interprétée avec talent par un excellent acteur. Le meilleur épisode de la série reste pour l’instant celui avec Mitch Pilleggi en guest star dans la saison 4, lorsqu’il se met à tuer les gens à bord de sa voiture. Et celui d’aujourd’hui s’attarde sur Darrin Call, le tueur / victime et celui-ci est interprété avec brio par Sean Patrick Flanery. Mais cela suffit-il à en faire un excellent épisode ?
On a donc un malade mental qui tue lorsqu’il est contrarié et qu’on le touche. Plusieurs personnes en font les frais à la pharmacie, puis le psychiatre et son patient. Mais Darrin est lui-même une victime puisque son enfance nous est dévoilée lentement tout au long de l’épisode à l’occasion des flashbacks de sa mémoire qui lui revient. On découvre alors qu’il était le fils d’un homme qui kidnappait des autres enfants pour se faire plaisir et Darrin était en quelque sorte complice jusqu’à ce qu’il permette à une enfant de fuir et que lui fuit à son tour son père violent. Et ces traumatismes lui ont causé ses problèmes mentaux, amnésique puis ne supportant pas les flashs qui lui revenaient, d’où la médication.
Sean Patrick Flanery offre une excellente composition pour ce personnage dérangé. J’ai bien ressenti à la fois sa folie, son inquiètude, son coté meurtrier et surtout, passage délicat, le soulagement, la libération qui suit la fin du cauchemar lorsqu’il tue son père.
Mais malheureusement, l’histoire reste assez basique. Trop même. Peu de surprises dans le déroulement de cette histoire qu’on suit mais sans vraiment entrer dedans. Seul le moment de révélation que Darrin est le fils du père violent est surprenant mais il n’aime rien au final. Si Darrin avait une victime sans lien de parenté, on aurait eu droit au même déroulement de l’histoire à priori. Donc malheureusement, cette histoire qu ise tient de bout en bout mais ne parvient pas à me captiver est un handicap dans la course au meilleur épisode.
En plus, à coté de cela, Spencer Reid est out, blessé à sa jambe (ça sent la blessure de l’acteur ça). Il a bien quelques scènes sympas avec Penelope mais je sais pas. Je m’attendais à plus d’une association des deux qu’une discussion sur les yeux de Hotch qui ne clignent pas, signe qu’il est le mâle alpha.
En parlant de Hotch, il est limite boulet pour nous et pour son équipe avec son comportement attendu, tout en colère contenu suite aux actions de Foyet dans le season premiere. Je dis limite parce que ça se comprend et c’était obligé. Mais bon, voilà, c’était obligé et ça me fait un peu soupirer, surtout que je ne vois pas l’équipe ne pas résoudre le cas Foyet avant que Jack et sa maman en subissent des conséquences graves voires fatales.
L’épisode se laisse suivre sans difficulté et Sean Patrick Flanery rend une copie parfaite du personnage central de cet épisode. Mais le problème est que l’histoire apparait trop basique et m’a empéché d’entrer totalement dedans.