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La France souhaite que sa future présidence de l'Union européenne, à partir de juillet 2008, soit l'occasion pour les citoyens de renouer avec l'Europe après les soubresauts nés du référendum de 2005 sur le projet de Constitution européenne.
"Le Premier ministre a indiqué à tous les ministres que la présidence française était très attendue et leur a demandé d'avoir à coeur de la préparer comme si leur avenir politique en dépendait", souligne un communiqué de Matignon à l'issue d'un séminaire gouvernemental sur la présidence française."Notre ambition, ce sera d'intéresser à nouveau et de faire participer les Français", a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner. "Il faut qu'il y ait un accueil populaire, un élan populaire".
"Il est important que cette présidence soit une présidence citoyenne, que nos concitoyens soient impliqués dans la présidence mais aussi dans sa préparation", a renchéri Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d'Etat aux Affaires européennes."Nous organiserons un certain nombre de conventions, au niveau régional, avant la présidence française et durant cette présidence pour qu'il y ait un dialogue entre les citoyens, les élus locaux, les entreprises, les partenaires sociaux et les responsables européens", a-t-il précisé. "Il faut qu'il y ait un retour de l'Europe en France. C'est le premier grand rendez-vous depuis l'échec du référendum en 2005 entre la France et l'Europe".
Le séminaire a porté notamment sur les trois priorités de la présidence française (énergie, environnement, immigration, relance de l'Europe de la défense) et s'est nourri de l'expérience des présidences allemande et portugaise. Le ministre des Affaires étrangères du Portugal, qui assume actuellement la présidence de l'UE, Luis Amado était présent, ainsi que Frank-Walter Steinmeier, chef de la diplomatie allemande.
Commentaire RELATIO: Une surprise; pourquoi la Slovénie, qui assume la Présidence de l'Union avant la France, n'était-elle pas représentée à cette rencontre "ouverte"? Le premier semestre 2008 compte aussi, non? L'idée des Conventions en Régions est bonne. l'expérience a été faite à plusiuers reprises, au moment du lancement e l'euro, notamment. Encore faut-il réussir à toucher le peuple, et pas seulement les notables...