Magazine Société
Il est l'un des meilleurs critiques des dérives de la "phynance", et il excelle à nous faire réaliser que quelque chose cloche vraiment depuis une trentaine d'année dans la façon de "faire du fric" avec du fric…
Extraits :
"là où le revenu fiscal déclaré de 90 % de la population française a augmenté de 4,6 % entre 1998 et 2006, celui du 1 % supérieur a augmenté de 19,4 %, celui du 0,1 % de 32%... et celui du 0,01% de 42,6 % [9] !"
"Il fallait déjà un travail idéologique intense pour faire accepter que le rapport entre le salaire ouvrier moyen et le salaire patronal soit passé de 1 pour 30 (début du siècle) à 1 pour 300 (aujoud'hui) variation qui, dans les équations morales-libérales du mérite, ne peut avoir d’autre signification que la soudaine multiplication par dix du mérite relatif patronal."
"refaire ce constat, maintenant de sens commun, des effets moraux de trois décennies qui ont vu d’abord les riches relever la tête, puis se déboutonner franchement, et enfin ne plus connaître aucune retenue"
ou encore :
La Tribune — « Barack Obama a décidé de fixer à 500 000 dollars la rémunération annuelle maximale des dirigeants bénéficiant d’aides publiques. Est-ce une bonne chose ? »
Laurence Parisot — « C’est un grand risque. C’est le risque que partent des hommes ou des femmes qui sont peut-être pour partie responsables du drame économique actuel. Mais qui sont aussi les plus compétents pour mettre en place des solutions. »
Bref, l'essentiel de l'anayse de l'effronterie des "financiers" (pour parler correctement) est là, dans un blog complet, à disposition…
Ne vous génez donc pas pour aller y puiser un peu d'objectivité :
La pompe à phynance
Ou alors vous pouvez le voir :
Pour Acrimed sur "les médias et la crise"
Sur la crise et la régulation
Pour finir, un entretien dans télérama