et que je résumerai pudiquement par "gagner à en crever"…
Pour accompagner cette image, un extrait d'un "chat" des Echos :
"Cestlavie: Franchement, est-ce que Davos, qui n'a ni vu la crise du crédit début 2007, ni la fin des banques début 2008, ne se sent pas "irrelevant" (en français, sans aucune pertinence) ?
Nicolas Barré et Charles Hodson: La plupart des gens a Davos sont étonnés par la rapidité et l'ampleur de la récession. Les gens ici ne se sentent pas "irrelevant", en fin de compte ce sont les leaders qui sont obligés de prendre des décisions tres importantes. Mais ils sont un petit peu plus humbles et plus ouverts aux discussions, aux débats, aux idées des autres. C'est un peu la fin de l'arrogance de jadis. Davos 2009 est plus austère que les jours glorieux d'il y a quelques années."Lire la suite
C'est quand même cruellement vrai que leur "manque de pertinence" semble un doux euphémisme qui balaie de manière radicale l'image de "cercle des dieux" que cette délicieuse petite sauterie planétaire s'était octroyée. La vérité par les faits…
On peu lire aussi l' excellent "Echo 89" qui pose la question en termes directs : "Le forum économique de Davos sert-il à quelque chose ?" mais le meilleur, c'est quand même le papier d'attac intitulé : "Sarkozy à Davos : l'insoutenable légèreté des mots"