Magazine Culture
Alexandre Désilets tu me fais léviter.
Toi aussi t'as du Bowie dans l'oreille, right?
Et le plan final de ton clip J'échoue qui rapelle la tête de lit de mon blogue...
On a des élans créateurs en commun.
Tu ne paies rien pour attendre, tu feras la trame sonore d'un de mes film un jour.
Du talent comme ça faut pas que ça reste confidentiel.
L'image ne sera pas toujours floue.
Merci pour tes sons, merci pour tes mots.
Chez moi les murs sont comme de l'eau
À force d'éponger mes journées
Les personnages dans mes tableaux
À me voir vivre ont décroché
Mes idées folles devenaient lourdes
Elles avaient perdu leur portée, (je sais)
Je veux mon puits changé en gourde
Pouvoir enfin me supporter
Mais encore une fois
J'échoue
J'ai les nuages au visage
Chargé de voix
De tout
Scaphandrier à ton rivage.
Comment pourrais-je me permettre
Un monde que je ne vois qu'au passage?
Comment pourrais-je me permettre
Un monde que je ne vois qu'au passage?
Venin venant tordre ma bouche
Il s'est distillé dans mon souffle
Autant que je te rattrapai
Si j'arrive à toi
Je me ferai
Racine à ta souche
Je t'embellirai
Douce couleur soie
Couche après couche
Mais je redeviens lourd
Si lourd
Une tonne de bombes à la seconde
À contre jour
L'image est floue
En déphasage, hors de tes ondes
Comment pourrais-je me permettre
Un monde que je ne vois qu'au passage?
Comment pourrais-je me permettre
Un monde que je ne vois qu'au passage?
Et encore une fois,
chargeant vers toi,
Encore une fois,
J'échoue.
(Version visuelle coupée de moitié)