Voici longtemps que je ne parle plus d'Internet des objets (personnellement je préfère l'appeler l'Internet des choses, mais l'usage a consacré l'autre expression), donc je profite de la lecture de ce billet de Kara Swisher pour vous présenter cette synthèse de l'Internet des objets, signée McKinsey, dans laquelle il identifie les 6 catégories suivantes :
- Traçabilité des comportements : assurer le suivi du comportement des personnes, des choses ou des données dans le temps et dans l'espace, pour permettre des applications telles que la publicité déclenchée et ciblée en fonction de la présence ou améliorer la gestion de la chaîne logistique
- Meilleure appréhension de la situation : appréhension en temps réel de l'environnement physique pour permettre des applications telles que l'optimisation des flottes logistiques, grâce à une meilleure compréhension du temps ou à une sécurité physique accrue en fusionnant les données provenant de nombreux capteurs
- Prise de décision analytique pilotée par des capteurs : aide à la prise de décision humaine à travers l'analyse profonde et la visualisation de données, pour prendre de meilleures décisions, notamment dans les diagnostics médicaux, grâce à un suivi continu des patients, ou encore pour améliorer l'exploration de gisements de pétrole et de gaz
- Optimisation des processus : contrôle automatisé de systèmes autonomes tels que des lignes de fabrication/production
- Consommation optimisée des ressources : contrôle de la consommation de ressources rares telles que l'énergie ou l'eau, par exemple grâce à l'application de réseaux et de compteurs intelligents
- Systèmes autonomes complexes : contrôle automatisé dans des environnements ouverts à fort degré d'incertitude, tels que les systèmes d'évitement des collisions dans l'automobile ou les robots autonomes utilisés pour nettoyer les sites de déchets dangereux
mckinsey_internet of things
À comparer avec ces autres catégories d'applications (liste non exhaustive), identifiées par Jean-Pierre Legrand, analyste stratégique chez BNP Paribas :
- la traçabilité (ex : Vérifier dans une grande surface que la chaîne du froid n’a pas été rompue pour le poisson que l’on achète ou limiter les pertes de bagages dans un aéroport)
- la logistique (ex : Identifier le contenu des colis sans les ouvrir lors de livraisons)
- l’identification (ex : Le passeport, le tatouage des animaux ou les livres d’une bibliothèque)
- l’authentification (ex : Certifier qu’un médicament ou un objet d’art ne sont pas des contrefaçons)
- les clés électroniques (déjà en œuvre pour certaines voitures)
- l’apport d’informations contextuelles (ex : Recevoir des informations sur un téléphone quand on s’approche d’une œuvre dans un musée ou d’une affiche dans la rue)
- le paiement sans contact.
Vous pouvez l'écouter ici.
Et puisque ça bouge beaucoup dans ce domaine en ce moment, jusqu'en Chine, voyez cette initiative intéressante, intitulée :
Webnapperon
Même si en la matière le nec plus ultra reste, à mon avis, cette présentation particulièrement brillante de Rafi Haladjian, créateur du célèbre lapin communiquant, Nabaztag :
Si vous préférez l'écrit, voici une présentation qui parle de ZigBee, mais je vous conseille vivement de cliquer sur "play" ci-dessus (Rafi commence à parler à 6'15'')...
Les objets parlent aux objets sur Internet