Mieux, si les effectifs par classe dans les zones d’éducation prioritaire sont soumis à des plafonds inférieurs aux maxima autorisés, on se rend compte que cela n’assure pas un mieux par rapport à l’ensemble des établissements du territoire. En faisant la moyenne du nombre d’élèves par classe dans les écoles primaires ne bénéficiant pas de cette barrière, on se rend compte que cette dernière reste plus faible que les effectifs moyens dans les zones d’éducation prioritaire…
Quand on se tourne du côté de l’accompagnement scolaire proposé après la classe, le rapport relève que seuls 20 % des élèves des zones sensibles peuvent en bénéficier. Ce type de service étant principalement financé à l’échelle locale par les communes, des inégalités criantes se retrouvent sur le terrain. A lire ce rapport, on croirait rêver…Et pourtant, il exprime bien une réalité.
En l’état actuel des choses, il manque une véritable convergence entre les moyens mis en place par la ville d’un côté et ceux proposés par l’Education nationale. Un manque de concertation apparaît clairement en même temps qu'un manque de lisibilité dans l'utilisation des dotations et cela se fait au détriment des élèves qui pourtant auraient besoin de davantage de soutien.
Vous pouvez consulter l’intégralité de ce rapport sur le site du Sénat. Ce texte, prenant appui sur des exemples concrets, démontre une réalité qui, jusqu’à présent semblait bien cachée…