C'est toujours une belle surprise quand on entre dans un restaurant pour y trouver un groupe d'enfants (ou d'adolescents, bon). C'est avec grand plaisir que je parle un peu plus fort pour qu'on m'entende. C'est avec grâce que ramasse mon manteau qu'un adorable galopin vient de faire tomber une deuxième fois.
Non, ce ne sont que des farces, hehe. Je n'aimais pas ça. Mais je n'ai pas aimé le repas non plus. L'assiette de nachos était assez ordinaire. Comme les enfants du restaurant, les nachos étaient plus plaisants noyés dans un liquide quelconque, de la salsa par exemple. Le poulet était sec aussi. Ça manquait d'inspiration. Comme moi, au moment d'écrire ceci. (hahaahhahahahahha) Ça ne valait pas presque 12$. Je préfère presque aller à la Cage aux Sports où, au moins, il y a un avion suspendu.
Si, en regardant, cette photo, vous vous dites « Voilà une laide assiette. », bravo. Vous n'êtes pas aveugles. Je pense que je suis trop bon photographe parce que l'assiette avait l'air encore plus décourageante sur le coup: la salade flétrie, les tortillas tièdes et secs. Si vous n'aviez pas compris, c'est un taco et un quesadilla (8$ et quelques sous). Le taco est composé du même poulet sec avec des tomates, des oignons et une tranche d'avocat gluant. Frémissez-vous de fringale après cette description? Non. Le tortilla est caoutchouteux, moche. Le quesadilla substitue les tomates et les oignons pour quelques grammes de fromage et une demi-once de guacamole: merci! Ça goûte sensiblement la même chose: la désolation profonde.
Mes descriptions exagèrent un peu le démérite du repas, mais pas trop. C'est rare que je mange pour ensuite tout à fait regretter ce que je viens de mettre dans ma bouche, mais c'est arrivé ce jour-là. C'était ma seconde visite en quelques semaines, question de confirmer quelques unes de mes observations pour une critique, et ce sera ma dernière avant longtemps.
Voici le lien vers mon article à ce sujet dans la Rotonde.