La différence est cependant importante ; notre culture où, à juste titre, nous avons quelques difficultés à mêler business et souvenirs macabres (à quand un vol en hélicoptère au dessus du site détruit comme à la City?) mais surtout les arbitrages financiers douteux d'une collectivité endeuillée face aux responsables (responsables mais pas coupables dans l'attente de l'appel).
S'il est nécessaire de conserver la mémoire de cette catastrophe le coût de mise en oeuvre ne peut être supporté par la collectivité blessée mais par les principaux acteurs de l'usine à savoir TOTAL et ses filiales nostalgiques d'un passé qui sent le souffre. Le groupe qui souhaite licencier à DUNKERQUE sans autre forme de préalable ses collaborateurs et qui déclare, dans le même temps être prêt à investir 20 milliards de dollars au Nigéria...