Le Président russe Dimitri Medvedev est en visite d’Etat depuis hier. Il sera reçu ce soir à dîner. L’occasion de revenir sur un football russe étrange : fort en club, poussif en sélection. Battue en barrages par la Slovénie, la Russie va encore manquer la coupe du monde. Même Mister Dollars Guus Hiddink se casse.
Flamboyants lors de l’Euro 2008, on retrouve la Russie de la guerre froide. De la puissance et une fine technique, des joueurs comme Pavliutchenko, Arshavine ou Zhirkov qui ne succombent que face à l’armada espagnole.
Ces grands noms sont partis et ont poursuivi l’exode vers l’ouest. De Tottenham à Arsenal en passant par Chesea, Londres est devenu le nouvel eldorado russe. Les chercheurs soviétiques essayaient de trouver de quitter le bloc pour les Etats Unis, aujourd’hui les meilleurs footballeurs russes ont trouvé refuge en Angleterre. Non, rien n’a changé.
Si Ivan Drago a tué Apolo au début des années 80, il a perdu contre Rocky. La Russie c’est ca. Attendue comme une nation majeure avec Belanov et Yashine, l’URSS flanche. Devenue Russie, la loose attitude colle aux basques. Incapable de passer les éliminatoires ou le 1er tout d’une coupe du monde, le plus grand pays du monde (en superficie) ne vit que par des hommes d’affaires mécènes du sport roi.
Le CSKA Moscou ou le Zénith Saint Pétersbourg font ces dernières années des très bons parcours en coupe d’Europe. Techniques et dynamiques, les équipes russes continuent de former des joueurs de grands talents. Mais aucun ne vient en Ligue 1. Nicolas Sarkozy négocie des contrats d’armement et la vente de 8 bâtiments Mistral, il devrait s’occuper de nous amener des joueurs comme Akinfeev ou Kherzakov.
En ligue 1 comme au goulag
Le retour de l’amitié franco-russe est une très bonne nouvelle pour Frédéric Thiriez. Vladimir Poutine nous avait envoyé ses petites mains : Semak, Yanovski ou Smertine. Avec Medvedev on va retrouver des joyaux comme Mostovoi (envoyé par Boris) qui a quand même fait l’effort de jouer à Caen et à Strasbourg. Son camp de travail à lui.
Michel Platini est le dernier obstacle à la diplomatie franco-russe. Le Président de l’UEFA emmerde les dirigeants russe. D’abord il accorde l’Euro 2012 à l’Ukraine, un vieil ennemi. Pourquoi pas à la Tchètchenie en 2020? Ensuite il cherche à instaurer un DNCG européenne. Comment Abramovitch va t-il continuer à blanchir de l’argent pour acheter les meilleurs joueurs? Merci Michel de faire marche arrière sur ce terrain.
L’Union Soviétique nous a libéré en 44 en chassant le nazi. C’est en guise d’hommage à ce moment historique que les supporters du PSG ont chassé leurs nazis à eux dimanche soir: les CRS. Welcome M.President.
Philippe Pétain
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