L’année boursière 2009 aura été marquée par une importante reprise des marchés actions qui ont manifestement profité des interventions massives des banques centrales et des Etats. La création monétaire, les déficits et les dettes publiques ont mécaniquement explosé. En cette fin d’année, des Etats européens ont vu leur signature dégradée par les agences de notation qui, semble t-il, tentent de retrouver la crédibilité perdue avec Lehman pour ne citer qu’elle.
La fuite en avant des Etats pour aider directement ou indirectement des sociétés désormais non rentables s’explique très facilement par la logique politique « court-termiste ». D’un point de vue économique, ces agissements s’apparentent à l’emploi d’agents publics pour creuser des trous puis les reboucher. En d’autres termes, on brule l’argent du contribuable. La facture devra bien, un jour ou l’autre, être payée. Pour exemple, l’Etat Français fonctionne aujourd’hui près de 6 mois sur 12 à crédit : ses recettes ne couvrent que près de la moitié de ses dépenses annuelles.
Pour l’année 2010, à quoi faut-il s’attendre ? Tant que le système s’auto permettra à injecter de l’argent qu’il n’a pas pour financer des dépenses lourdes et inutiles, les marchés boursiers et obligataires ne chuteront pas. Les indicateurs économiques ont stoppé leur plongeon et grappillent désormais quelques points. Les intervenants semblent ignorer que malgré ce retour à la croissance (temporaire ?), on repart souvent de très bas.
Je continuerai à alimenter ce blog en billets money management lorsque j’aurai davantage de temps.
En attendant, je vous souhaite une excellente année 2010 !
PS : la figure ÉTÉ présentée dans le billet précédant est à mon sens invalidée par la hausse actuelle du CAC40.
Edouard Martin
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