Magazine Culture
Comment allier rock, électronique, classique, dub-step, jazzy en un seul album ? Rien de plus simple, demandez à These New Puritans. Ou plutôt à Jack Barnett, tête pensante du groupe. Ce projet fascinant ouvre 2010 en beauté. Mes voisins en savent quelque chose. Le premier opus de These New Puritans, BEAT PYRAMID avait bien été bien reçu par la critique. On se rappellera du single "Elvis", de sa guitare enragée, insoumise. Plaisant à l’écoute sans pourtant révolutionner la sphère musicale. En tous les cas, il ne présageait pas de cette suite fulgurante : HIDDEN. Le nouveau venu, lui, déchaîne les passions: le jugement tranche, soit dithyrambique soit assassin. Pas d’entre-deux. Car là, révolution il y a. Un revirement aussi notable et imprévisible que celui des Horrors l’an dernier. On aime ou on déteste, mais l’important réside dans le fait que l’on ne ressorte pas indemne de l’expérience.