Fruit de l’union d’un démon nommé Sparda et d’une humaine, Dante est un jeune homme qui a hérité grâce à ses origines, des pouvoirs des êtres des ténèbres. Caractérisé par son long manteau rouge, ses deux Beretta et sa large épée, ce dernier suit la voie tracée par son père qui s’était rebellé contre les siens. En effet, Dante a monté un petit bureau du nom de Devil May Cry où il accepte différentes missions nécessitant de combattre des êtres maléfiques. Ces derniers se dissimulant derrière une apparence humaine pour semer plus facilement le chaos, Dante est le seul capable de les éliminer. Reste à savoir si les démons des plus hauts rangs tomberont eux aussi dans l’Enfer de Dante…
N’ayant jamais joué au jeu vidéo du même nom, je ne vais pas faire de comparaison et je vais juger cet animé de façon impartiale.
Le problème de ce genre de série est que l’histoire n’est pas spécialement utile. Il est très facile de faire une succession de petites histoires indépendantes les une des autres. Malheureusement, Devil May Cry ne fait pas exception à la règle. Pendant 10 épisodes, Dante se contente de couper du démon à tout va, avec une facilité déconcertante. Jamais il n’est mis en difficulté par des vers de terre démoniaque. Bon, ok, il est moitié-moitié mais faut pas exagérer. Cependant, à la fin, une mini trame montre le bout de son nez et rattache les épisodes entre eux. Seulement c’est un peu tard pour que l’animé puisse devenir vraiment très bon malgré un bon potentiel de départ.
Dante dégage un gros charisme, mélange de tueur sanguinaire et de zen attitude. Jamais il ne panique dans une situation, sauf quand son banquier lui réclame de l’argent ou quand les 2 jeunes femmes, avec qui il travaille parfois, le pousse à dépenser le peu d’argent qu’il possède. Ces charmantes demoiselles sont d’ailleur très réussies, tant par le look, que par la sensualité qu’elles dégagent ou leur caractères bien trempés. D’accord, j’avoue que j’ai pas vraiment compris à quoi sert la gamine qui vit avec Dante. Bon, si, je vois mais disons qu’elle me gonfle plutôt qu’autre chose.
Le chara-design est très réaliste et très fluide. J’avais peur de ne pas bien voir les scènes d’action mais il n’en fut rien, d’abord grace à une fluidité respectable et surtout grace à une action mesuré. Il est vrai que les démons sont vraiment très moches, ne collant pas tellement à la classe des autres persos mais bon, ce sont des démons après tout.
DMC ne se veut pas autre chose qu’un simple divertissement et dans ce domaine, il réussit son apri. On regarde les 12 épisodes sans se forcer et la fin laisse penser qu’une 2ème saison pourrait naitre. A suivre…