De la taille d’un disque dur externe de 3,5 pouces (boitier robuste en aluminium et sans ventilateur), le mini serveur Intradisk arrive en France par l’intermédiaire de la société Artagis. Architecturé autour d’un processeur XScale ARM9 (533 MHz) et de 80 Mo de mémoire vive, il est basé sur Linux. La consommation électrique ne dépasse pas 10 Wh/h en fonctionnement et 4,5 Wh/h en standby. Selon Artagis, par rapport à un serveur traditionnel l’économie est de 2.550 kWh par an. Cela correspond à une économie d’émission de 1.400 kg de CO2 et 255 euros sur la facture électrique.
Intradisk est décliné en 3 configurations matérielles (server, profi, admin) :
- Serveur : un port Fast Ethernet et un disque dur de 1 To,
- Profi : Serveur + deuxième port Ethernet, port WiFi (108Mbit/s), port Bluetooth, port Infra-rouge.
- Admin : Profi + fichiers sources du Firmeware, accès root, environnement de développement.
et 3 configurations logicielles (AD/ACL, CIBS, LAMP).
Les serveurs Intradisk peuvent être utilisés en tant que serveur de fichier (NAS) avec une capacité de stockage pouvant atteindre 2 To, en tant que Firewall, cache Web, serveur de sauvegarde, point d’accès Wi-Fi / Bluetooth ou bien encore en tant que serveur multimédia UPNP. D’autres applications étendent les possibilités du serveur Intradisk. Il peut, par exemple, être fourni pré-équipé de LAMP (Linux, Apache, MySQL, PHP/Perl), ou encore grâce à CIBS (Cascading Internet Backup System) gérer automatiquement les sauvegardes et l’archivage des données de l’entreprise. Les administrateurs système peuvent étendre les fonctionnalités du serveur grâce à leurs propres scripts. Avec le paquet Admin, l’ensemble des codes sources sont fournis, les développeurs ont également le choix de leurs distributions, Debian (nslu2-sarge-0.2) ou la distribution native openslug, ou encore la snapgear-3.2.0.
Le prix de la variante Intradisk Serveur est disponible à partir de 330 euros HT.