

En effet, même dans les bonnes critiques, les gens disent souvent que c’est un peu "passéiste". Ce qui nous intéresse avec Didier, c’est cette période cruciale, passionnante, de la Guerre froide, où tout ne peut pas être résolu par la science, par la communication d’un pays à l’autre par téléphone mobile, par satellite ou par ordinateur. Pour une intrigue, c’est quand même génial que ce soit difficile de se contacter entre personnages ! Les personnages sont souvent obligés de se débrouiller avec leurs deux bras et leurs deux jambes ! Le côté : « j’ai un canif et je me débrouille avec ! »... C’est aussi un désir du dessinateur : il faut reconnaître un certain esthétisme des années 50. Il y a beaucoup de formes inutiles ou non rationnelles comme pour les voitures. C’est sensationnel. On n’est pas dans le fonctionnel à tout prix comme avec une Twingo ou une Clio. Dessiner un Airbus m’enchanterait moins qu’un Lockheed Constellation !

Énormément de photos. Je trouve ainsi beaucoup de documentation sur les sites anglo-saxons, y compris sur les voitures françaises. On ne peut pas avoir une envie de dessiner une voiture si on n’a pas toute la documentation...
entre octobre 2009 à Saint-Malo et janvier 2010 à Angoulême
Tous droits réservés. Reproduction interdite sans autorisation préalable © Brieg F. Haslé - Manuel F. Picaud / Auracan.com
extraits des planches 3, 9 et 27 du T.2 des Aventures de Kaplan & Masson © Thibert - Convard / Glénat
photo © Manuel F. Picaud / Auracan.com
Remerciements à Elise Brun, Sophie Caïola et Didier Convard