Mercredi dernier, vous vous souvenez, j’ai visité le poste de police municipale à Sauvian, où travaille mon ami Eric. Le lendemain, je suis retourné à ce village : bonne lecture.
Dimitri, qui est aussi à la Croix Rouge, m’avait demandé il y a plus d’un mois si je voulais aller avec lui. Je lui avais répondu que si c’était ok. Nous devions aller chercher des habits au centres de loisir de Sauvian. Les enfants ont fait une collecte d’habits, et ils souhaitaient les donner à la Croix Rouge de Béziers. Dim et moi sommes parti avec le véhicule. Ni lui ni moi ne savions l’adresse du centre du loisir (tout juste le nom), et il n’avait pas de téléphone. On avait rendez vous à 14h, on était au centre ville du village un peu avant 14h, le poste de police était fermé, la Mairie aussi, j’avais dans l’idée de demander l’adresse exacte, et qu’ils nous disent où ça se trouvait. Dim me dit « on va demander à des gens qu’on verra, ils doivent savoir, ils sont d’ici »… Nous avons demandé à 3 reprises, sans succès. Nous avons suivi une route qui sortait du village, avec comme panneaux « les écoles », au bout d’un moment, on s’est résigné, nous étions « perdu », en tout cas nous ne savions pas où c’était. J’ai fini par téléphoner à Eric, c’est drôle, au moment où je passais l’appel, j’avais la tête tournée, et on a vu passer le véhicule de police, si ça ce n’est pas un signe ! Je suis tombé sur le répondeur. J’ai parlé et laissé un message. Ensuite, on a trouvé 2 personnes qui nous ont renseigné, nous étions passé devant le centre de loisir en arrivant (sans le savoir). Tout s’est vite enchaîné, le portable de Dim sonne, c’est Eric qui rappelle « Croix Rouge bonjour… », Dim me passe Eric, Eric me demande où je suis, je lui réponds « nous sommes à côté de la pharmacie, dans le rond point avec un palmier », il me répond « ne bougez pas, on arrive »… Nous avons avancé un peu, et nous sommes garés. Le véhicule de police est arrivé un instant plus tard, et il nous a escorté jusqu’au centre de loisirs ! Faut le faire, j’étais tout fier (comme vous pouvez l’imaginer !). Bravo, et merci pour le service public ! Nous nous sommes garés sur le parking, on s’est salués, et j’ai du plaisir à revoir mon ami (nous nous étions vu la veille !).
Le mercredi de la semaine passée, , j’avais assisté à des audiences, au programme alcoolémies, et violences conjugales. Une affaire parmi d’autres : bonne lecture.
Le juge pose des questions, il énonce les faits :le prévenu est accusé de violences envers sa concubine (ils confirment qu’ils étaient concubins au moment des faits.). Il l’a faite tomber, il lui a donné une gifle et elle est tombée (dégâts physiques) Elle a retiré sa plainte : ils sont ensembles
Le procureur : la violence conjugale c’est classique, pour motif x ou y, un coup donné, traces, gifles, ITT (interruption de travail temporaire). Ils se rabibochent, et retrait de la plainte, cela n’a aucun effet, la Société ne pardonne pas les violences conjugales. Le prévenu est un client habituel du Tribunal de Béziers, ce n’est pas la 1ère fois que ce monsieur est entendu au Tribunal de Béziers. En 2008 il a été interdit de séjour sur la commune de (…). Il a du sursis, il faut faire en sorte qu’il se gère Le procureur demande : une peine de 6 mois de sursis + mise à l’épreuve + obligation de soins. Si 3ème fois : prison direct.
L’avocat de la défense : il y a une vie après la dispute, gifle, sanction, il reconnaît les faits, la victime ne se sent pas en danger.
La peine requise par le juge : 4 mois et 18 mois de sursis.
Je ferai sûrement un autre article sur des audiences, ce que je retiens bien souvent c’est la récidive, que les peines ne dissuadent pas de recommencer…