Il semble que j'aie choqué quelques badplafs en proclamant "je suis Bertrand Cantat"! Ca m'amuse car le procès d'intention est rigolisible et amusatoire. Il est complaisant de m'accuser d'excuser le crime et autres conneries... Je n'approuve en aucun cas les assassins! Non, je ne passe pas mes week-ends avec Dutroux, Véronique Courjault, Ffancis Heaulme, Anne-Sophie Faucheur, Guy Georges et Eva Martinet, à boire de la bière en rigolant bassement tout en glorifiant le crime, ricanant sardoniquement, satisfaits par son horreurn avec un cynisme répugnant plein de second degré sardonique et bas dans une amicale et chaleureuse communion pimentée d'une ignominie sordide. C'est le bordel chez moi, mais même si je rangeais mieux, je ne pense pas que je trouverais de cadavre dans les placards en désordre.
En aucun cas je n'approuve le meurtre! Il s'agit de bien autre chose! De prendre conscience de notre fragilité aussi et de comprendre que, dans certaines conditions de misère morale, de désarroi chacun d'entre nous peut devenir un assassin. Il suffit d'une dose quasi impondérable d'adrénaline et le plus doux, le plus pacifique des humains peut se tranformer en brute assoifée de sang. Ou plus simplement, cogner comme une bête. L'indignation, la colère, l'humiliation, entre autres peuvent mener à ce résultat désastreux. En prendre conscience est un pas vers un peu plus de sagesse... De fait nous sommes tous des Bertrand Cantat éventuels... Le ton de certains comentaires, de certains blog, plein d'acrimonie, de rancoeur ou de mépris semble bien le montrer. Un peu d'humilité humaine serait nécessaire car nul n'est à l'abri du "coup de folie" qui détruit une vie et en brise d'autres à jamais. Quant à Cantat lui-même, je n'aimerais pas être à sa place. Je fus au bord du gouffre et j'ai fait un grand pas en arrière. Ce jour là. Un autre jour, peut-être aurais-je commis l'irréparable... Qui sait? Pas moi...
La "fonction d'arrêt" n'est pas si solide!
Buvons un coup, buvons en deux, à la santé des amoureux!