En regardant les informations à la télévision ce soir, j’ai cru que j’avais quitté la France. Des images d’inondations comme celles-ci, on n’en avait pas vu en France depuis belle lurette. Tout de suite, on pense à la Nouvelles-Orléans et à l’ouragan Katrina, qui avait dévasté la région après que les digues eurent rompu, comme ce fut le cas en Charente, dimanche matin. Xynthia – qui donne des noms de voitures Citroën aux tempêtes? – n’a pas englouti le stade de la Beaujoire, mais elle a provoqué de sérieux dégâts et causé la mort de plusieurs dizaines de personnes.
Et tout comme Georges W. Bush survola en hélicoptère la région dévastée, on vit Nicolas Sarkozy faire lui aussi son tour d’hélico. Et annoncer le déblocage de … 3millions d’euros d’aide aux sinistrés. Et là, on se dit: non, ce n’est plus Katarina en 2005, c’est autre chose.
Non, ce niveau d’aide, cela ne pouvait pas être les Etats-Unis d’Amérique. Au grand maximum, une aide aux victimes du Tsunami qui a frappé l’océan indien et une partie du sud de l’Asie, en décembre 2004. D’ailleurs, les malheureuses victimes de Xynthia l’ont qualifié comme tel, un tsunami.
3 millions d’euros, c’est sans doute généreux dans un premier élan. Mais c’est évidemment bien peu quand il s’agit de remettre en ordre de marche toute une région sinistrée: routes défoncées, maisons dévastées, agriculteurs en plein désarroi.
Ou alors, c’est que les tarifs des ouvriers charentais sont vraiment bien bas…
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