Les larmes du croco perlent sur l'océan glacé de ce contiment amer. Soleil d'hiver qui trouble le regard. S'égarer sur la route rectiligne, vaste champ de mine et au bout de la course c'est parfois l'enfer. Faire grincer les pneus du dragster comme un gangster, le souffle plombé, le silence en bataillon serré, armer le canon de son vieux revolver et tirer, tirer, tirer pour fendre l'air ténu de ces balles vibrantes. Et redonner vie à son atmosphere.
Trajectoire en dérision, c'est la trêve ou on crève, carrefour giratoire, l'espoir en bandoulière, seul compagnon alors on affute le crayon et on va en paix comme on va en guerre. On ne peut pas croire au peloton d'execution, juste un voyage au bout de son monde, avec juste ce qu'il faut de courage.
Il faut alors écouter le murmure de l'oiseau de nuit, tour à tour Phénix ou Alcyon. Il lui arrive de perdre une plume, cadeau laissé au creux de l'oreiller. Il faut entendre le chant du cygne, longues symphonies silencieuses, sifflotées sur le haut des toits, quand le soleil remballe son dernier rayon et disparait.Toi, toi et toi, là, tu l'as déjà entendu n'est-ce pas ?
… In disaster , Another day, thinking about and i found my way. Happiness in the blindness, my disaster, thinking about and memory blaster …