Restaurant Le Poulbot de Courtenay avec Corinne, Josselyne, Sandrine, Jerome, Alan et Damien

Publié le 01 mars 2010 par Thegiao2001

1061.- Depuis que nous travaillons en mission dans le Loiret dans cette charmante ville de Courtenay, nous avons pris nos habitudes dans ce chaleureux restaurant situé sur la place Armand Chesneau.
La gouaille de la patronne Corinne est connue de tous et l'accueil est très sympathique, avec un bisou à l'arrivée de Coco, de Josselyne et un énorme sourire jusqu'aux oreilles de Sandrine au bar derrière ses yeux plissés et rieurs. L'échoppe ne désemplit pas et on retrouve les habitués les jours où nous y faisons escale, les mardis et jeudis midi. 
Le Poulbot tire son nom de Francisque Poulbot, affichiste et dessinateur français né à Saint-Denis en 1879 connu pour ses titis parisiens, enfants pauvres des rues de Paris dont une image a servie  d'illustration pour le Gavroche des Misérables de Victor Hugo.
Au-dessus du bar sont affichés deux autographes sur une serviette et un set de table signés par Chantal Ladesou et Julien Courbey qui y ont bien mangé au vu des commentaires dithyrambiques qu'ils ont laissés.
 
La décoration au ton saumon est nette, elle sent le propre et les nombreux spots encastrés qui éclairent les tableaux nord-africains et les illustrations parisiennes recréent une clarté reposante proche de la lumière du jour. On se sent tout de suite bien quand on va au Poulbot et depuis la salle, c'est appréciable de jeter un oeil vers la cuisine d'un blanc immaculé qui laisse présager une excellente hygiène au niveau de ce que l'on trouve dans l'assiette.

Derrière les fourneaux, Jérôme le fils de Josselyne prépare des plats traditionnels avec ses deux mirlitons Alan et Damien avec rapidité et habileté, on n'attend pas entre chaque plat et c'est plus qu'agréable. En salle, les femmes font le service et le bar alors que Nougat la mascotte du restaurant fait le ramasse-miettes avec son regard de chien abattu, discret mais attentif au moment exact où il doit se présenter pour récupérer les morceaux laissés par les clients. 
La soupe du jour souvent faite de légumes frais et les plats servis dans d'énormes assiettes carrées esthétiques mais pas très pratiques quand on est six sur une table ronde de cinq, remplissent bien le palais et font le plaisir de nos papilles gustatives. Le plateau de fromages et royal, les desserts classiques mais sans fausse note et la cuvée accompagne bien le petit courtenay ou la pièce du boucher.

J'adore manger la langue de boeuf sauce piquante "qui n'a jamais menti" selon Corinne et la crème aux amandes servie dans des petits ramequins qui rappellent le lycée Gustave Monod d'Enghien-les-Bains. J'aime bien rigoler avec Josselyne et sa charmante progéniture Mélanie qui travaille à Ibiden et elle m'a bien soufflé lorsqu'elle a sorti un jour "toi je ne te donne pas de fruits au dessert quand je vois ce que tu en fais !" ... j'en étais interloqué puisqu'avec mon compère Waldy nous avons en effet l'habitude de laisser vagabonder notre imagination en jouant avec les fruits du petit déjeuner de l'hôtel que nous emportons au bureau pour le quatre heures ou pour prendre notre ration de fructos avant de faire une sortie en fin de journée.

Au Poulbot, on se sent chez nous grâce à cette gentillesse curtinienne remarquable alors qu'à Paris, aussitôt après avoir consommé et payé l'addition bien salée, on est souvent priés de regagner le bureau pour laisser la place à d'autres clients fissa.
Je vais commencer à apprécier Courtenay si cela continue.
Merci à nos gentils hôtes d'avoir posé pour mon objectif, vous êtes des super cuistots et c'est toujours un plaisir de vous retrouver ! Groasses bises
Les photos sont sur Flickr.
 
"Le Poulbot" Restaurant traditionnel, 39 place Armand Chesneau 45320 Courtenay, menu entrée ou soupe du jour, plat du jour, plateau de fromages ou fromage blanc et dessert ... 12.40€ dommage de devoir faire 120 km d'autoroute pour manger aussi bon pour pas cher du tout !