Le secteur public largement touché, et surtout une véritable catastrophe pour le secteur des arts et loisirs, qui seront évidemment les plus vulnérables dans les choix de coupures. Paradoxalement, les services sociaux à l'enfance ou pour les sans-abri seraient, eux, plus protégés.
Les 25.000 postes menacés représentent 10 % à peu près des emplois. « Rien de semblable ne s'est produit depuis une génération », commentait Tony Travers, directeur du Great London, à l'école d'économie de la capitale.
Les syndicats et l'opposition ne manqueront pas de réagir à de tels chiffres, et en cas de licenciement massif, on risque de faire face à une véritable fracture sociale. D'ores et déjà, certains critiquent les augmentations de dépenses réalisées par le gouvernement, en hausse de 4 % pour l'année 2009...
Selon la Local Government Association, 75 % des financements accordés aux Conseils proviennent des coffres du gouvernement et 25 % restant des taxes locales.