Barack Obama a fait de l’éducation un axe majeur de son plan de relance. Ayant compris que l’élévation du niveau d’éducation est un gain à la fois pour la société et pour les individus, il a décidé d’augmenter très fortement les dépenses fédérales dans ce secteur, comme le détaille l’article : La proposition de Budget 2011 du président Obama pour l’enseignement supérieur : un investissement fédéral inédit et porteur de réformes.
Ce qui est frappant, en comparaison de la situation française, c’est que l’investissement est énorme (31% d’augmentation !), et que c’est un vrai investissement, avec de vrais milliards de dollars, pas comme en France un vrai-faux « grand emprunt » où les milliards annoncés ne peuvent pas être consommés. Non, pour Obama, c’est de l’argent qui va directement en soutien aux étudiants (et qui sera donc utilisé, dynamisant ainsi l’économie).
Pendant ce temps, notre gouvernement supprime des emplois d’enseignants (et se vante même de le faire), et cherche tous les tours de passe-passe budgétaires pour faire croire qu’il investit dans l’enseignement supérieur et la recherche, alors qu’il ne fait que stagner : d’un côté l’ambition, de l’autre la résignation ; d’un côté la vision, de l’autre la stagnation.