Que faut-il faire pour se différencier parmi plus 460 enregistrements des fameux concertos brandebourgeois de JS Bach ? Le chef britannique Richard Egarr pense avoir la réponse avec son ensemble The Academy of Ancient Music en prenant une approche dite «chambriste» avec un instrument par partie. Il n’y a donc pas que sur les cantates que les revendications «rifkinesques» semblent s’opérer.
Dans le cas des concertos brandebourgeois, Richard Egarr revendique le fait que ces pièces ont de facto un caractère chambriste et qu’un effectif réduit semble être la configuration idéale pour savourer au mieux la richesse harmonique et la beauté architecturale de ces pièces. A l’écoute de son enregistrement de l’intégrale des six concertos, on ne peut pas le nier, même si le rendu reste finalement assez variable, compte tenu des caractères assez différents de chacune de ces six pièces.
Je vous renvoie à la chronique que j'ai faite sur ce disque pour ClassiqueInfo-disque.com.
Extrait : Premier et deuxième mouvements du concerto N°3 BWV 1048 (Allegro et le fameux Adagio ne durant qu'une mesure).