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Une pincée d’humanité pour un monde meilleur...

Publié le 01 mars 2010 par Philippejandrok

c8cafbfe7849e0824d77499a94019234.jpgConnaissons-nous vraiment l'histoire de notre planète ?

Depuis le début du XXe siècle, nous avons été habitué à ce que l’État et la Science nous protègent des dangers qui nous entourent.

Nous avons créé des cités gigantesques avec des infrastructures modernes, adéquates pour nous mettre à l’abris du feu, des inondations, des famines et des maladies, des invasions, nous justifions par la science - qui pendant des siècles a été malmené par les religions - les moindres bouleversements de la planète tout en nous faisant croire que cette science à réponse à tout, qu’elle empêche tout et surtout, qu’elle peut protéger les humains des moindres soubresauts de la planète.

- Mais est-ce vrai ?

- Est-ce seulement possible ?

- Sommes-nous à l’abri ?

Absolument pas, c’est absolument faux, la science à notre niveau n’est qu’un moyen d’expliquer et de prévenir éventuellement, mais elle ne peut rien contre les inflexions de notre planète qui est vivante, belle et bien vivante contrairement à ce que nos dirigeants tentent de nous expliquer à leur manière :

- Les hommes sont les maîtres de la terre !

Ce à quoi je répondrais que les hommes ne sont qu’une espèce parmi les millions d’autres qui se sont développées et éteintes depuis et pendant des millions d’années d'évolution.

Prenons par exemple le Trias, une ère géologique de notre planète qui remonte à près de 200 millions d’années.

A cette époque, la terre est dominée par une jungle et un climat chaud et humide, la planète est couverte par de larges forêts et des plaines à perte de vue, le dioxyde de carbone, des gaz à effet de serre enveloppent la terre, nous ne sommes pas encore à l’ère des dinosaures qui viendra quelques millions d’années plus tard, au Jurassique, mais les animaux qui vivent sur cette terre, n’ont rien à envier à ces monstres, ce sont des créatures toutes aussi terrifiantes, des reptiles volants, des herbivore couverts d’une carapace impénétrable, des prédateurs aquatiques et nos ancêtres sont encore de minuscules mammifères, toutes ces espèces partagent un territoire que l’on nomme aujourd’hui la Pangée.

- 50 millions d’années plus tôt, le Permien l’ère géologique qui précède le Trias, a connu une fin tragique, laissant la planète terre pour morte, 70% des espèces terrestres et 90% des espèces aquatiques et végétales se sont éteintes suite à des cataclysmes naturels, la terre s’est ouverte sous l’actuelle Sibérie laissant échapper des gaz toxiques et de la lave (6 millions de m2) pendant près d’un million d’années.

On a du mal à imaginer une catastrophe d’une telle ampleur se développant sur une telle période, alors que la civilisation à caractère judéo chrétien existe depuis moins de 6 000 ans.

Ce cataclysme a transformé la terre, alors paradis luxuriant en un désert hostile et il faudra 50 millions d’années pour que les échos systèmes reviennent à la normale.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la croute terrestre sur laquelle nous nous trouvons, sur laquelle nous vivons, flotte sur une couche de lave en fusion que l’on appelle « manteau terrestre », le déplacement du magma de ce manteau créer un déplacement progressif des continents, ainsi, ceux qui croyaient que les continents étaient figés se trompent, ils sont en constante évolution, et ce qui faisait la Pangée autrefois - 11 millions de km2 englobant la totalité des continents de cette époque - réunissant la terre en un continent unique, s’est défait au cours de l’évolution de la planète en provoquant des cataclysmes inimaginables, détruisant toutes les espèces vivantes sur notre monde et ce, à plusieurs reprises, c’est ce qui, d’ailleurs, à permis à l’homme d’exister et de se développer.

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L'un des rares mammifères dont on a trouvé la trace au Trias était une petite créature qui s’est détachée de l’ordre des reptiles, notre ancêtre, et celui de tous les mammifères actuels, le Megazostrodon, qui ressemble peu ou prou à notre opossum actuel et qui était de la taille d’une belette.

Comment la nature a-t-elle créé les continents ?

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Une gigantesque explosion, une éruption volcanique d’une ampleur inimaginable, perçant à travers des fissures de plusieurs vingtaine de km de longs a libéré des mers de lave qui ont séparées la Pangée, qui l’ont fragmentées en détruisant par la même occasion presque toute forme de vie terrestre en libérant des nuages de vapeurs, des nuages toxiques, des pluies acides...

Un cataclysme d’ampleur planétaire anéantissant la vie elle-même.

Imaginez un tsunami de lave en fusion et de flammes se déplaçant à la vitesse d’un avion à réaction pendant plusieurs mois, plusieurs années. La terre est en feu et de bleu elle passe progressivement au rouge, au violet et au jaune.

- Près de 50 ans après le début du cataclysme, le magma ne cesse de sortir des entrailles de la terre en polluant de gaz toxiques (par millions de tonnes) l’oxygène qui se raréfie de plus en plus augmentant le taux de dioxyde de carbone, au point que la concentration d’oxygène à cette époque était la moitié que celle que nous avons aujourd’hui, en clair, il y a aussi peu d’oxygène qu’au sommet de l’Everest.

- 500 ans après la catastrophe, le désastre continue, de nouvelles fissures éclatent, de nouveaux flots de laves, d’acides, recouvrent les terres encore habitables.

- 50 000 ans après, la terre est quasiment inhabitable, trop riche en dioxyde de carbone, la lave continue de sortir du manteau terrestre vers la surface. La végétation tropicale du Trias a été embrasée par la lave, sans parler des tempêtes de cendres qui éradiquent toute forme de vie sur leur passage.

Les cendres qui se posent sur la mer par tonnes prennent la forme d’une sorte de ciment qui détruisent l’écho système aquatique et la cendre qui se mêle à la pluie la transforme en pluie acide qui détruit le peu de végétation qui a pu résister à la catastrophe, le monde tel qu’il a été est détruit et pourtant, la vie existe encore faiblement au fond des océans et sur certaines zones terrestres, elle prépare patiemment une nouvelle ère, celle du Jurassique.

- 250 000 ans après le début de la catastrophe le visage de la planète terre a empiré, la lave à conquis presque toute la surface de la terre, on envisage à près de 2 millions de km2 la quantité de magma déversé au cours de cette période sombre (surface de la mer méditerranée actuelle).

- Il faudra 500 000 ans pour que les éruptions prennent fin, donnant naissance par séparation des terres, à l’Océan Atlantique et en détruisant les 3/4 de la faune terrestre.

- 600 000 ans plus tard, l’air est à peine respirable et la planète semble sans vie.

Il faudra plusieurs millions d’années pour que la planète redevienne vivable, car à la fin du Trias, le taux de dioxyde de carbone, est dix fois plus élevé qu’aujourd’hui.

Le Trias fait partie des cinq destructions majeures de la planète terre, le Jurassique et la destruction des dinosaures viendra elle d’en haut, provoquant des dégâts équivalents et heureusement pour l’homme, qui n’aurait jamais pu cohabiter avec les dinosaures.

Une race en chasse une autre.

Ce que je m’efforce de dire, c’est qu’en dehors de la destruction régulière des espaces vitaux par l’homme moderne, il est une vérité universelle, la nature seule aura le dernier mot et la science et l’industrie ne pourront rien y changer, si ce n‘est y contribuer un peu.

Notre espèce est de passage sur cette planète comme des millions d’autres avant la notre et nul, malgré sa volonté profonde d’imposer des traces humaines, nul ne pourra changer l’ordre des cataclysmes qui ont éradiqués des êtres vivants et des civilisations bien avant la notre.

N’est-ce pas un cataclysme d’une ampleur sans précèdent qui a détruit la grande civilisation de l’Atlantide ?

Nous sommes et nous resterons des enfants de Gaïa, malgré notre volonté de fuir notre origine pour nous placer au-dessus, mais sincèrement, quel poids faisons nous contre un dinosaure ? Contre un T-Rex ?

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Il a des armes contre lesquelles nous ne pouvons lutter, en revanche, seule la technologie peut nous aider à lutter contre un tel prédateur, mais le T-Rex lui-même a été incapable de résister aux forces de la nature, alors comment le pourrions nous ?

Avec beaucoup de chance et une technologie nous permettant de quitter la planète et de parcourir l’espace à la recherche d’une terre habitable, le temps que la notre se calme, car, comme vous avez pu le constater, les bouleversements de la terre n’ont pas duré quelques jours, mais des millions d’années, un temps qui est bien au-delà de ce que l’homme peut endurer. Qui sait qui, et comment nous serons dans un million d’années ? Serons-nous encore des humains ?

Si une météorite n’avait pas frappé la planète au Jurassique, les dinosaures qui ont vécu paisiblement durant 160 millions d’années seraient encore les maîtres de notre monde et les humains n’existeraient même pas, pas de croyance, ni de religion, pas de dieu, rien, le néant, nous ne serions rien de plus qu’un Megazostrodon vivant de charogne, caché sous la terre pour nous protéger des éléments et des prédateurs.

Ne devrions nous pas nous efforcer de savoir d’où l’on vient, qui l’on est, avant de s’auto proclamer les maîtres d’un monde qui ne nous appartient pas ?

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Lorsqu’une fourmilière grandie sur notre gazon, elle est habitée par des milliers d’individus, elle nous gêne, alors nous donnons un grand coup de pieds dedans pour qu’elle aille s’établir ailleurs, ce n’est pas un problème pour les fourmis tant que la reine est protégée, mais nous sommes nous-mêmes des fourmis, nous avons bâti des fourmilières, alors qui nous donnera ce coup de pied, qui ?

Inévitablement, ce coup de pied viendra nous apprendre que nul n’est à l’abris, ni en sécurité sur cette planète et la sécurité est un vain mot, il suffit de voir le Chili aujourd’hui, Haïti il y a un mois, la France et l'Italie victimes de terribles innondations et des caprices de la mer, évènements certainement en relation les uns avec les autres, car tout est lié.

Les éléments nous le prouvent au quotidien, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les tsunamis, toutes ces manifestations de la terre contre lesquelles nous ne pouvons rien, contre lesquelles, la science ne peut rien, la science se borne a rester l’observatrice avisée de notre destruction, car non seulement la terre a sa propre vie, mais elle subie également les interactions solaires et cosmiques et n’allez pas croire que les radiations solaires n‘ont aucune influence sur le noyau terrestre, ce n’est pas parce qu‘on ne les voit pas qu’elles n’existent pas et qu’elles ne sont pas agissantes à notre insu.

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L’Univers, dont la planète Terre fait partie, agit et interagit sur le comportement de notre planète sans que nous ayons notre mot à dire. Nous ne sommes maîtres de rien et la science ne l’est pas d’avantage, d’autant que la société moderne a rompu les amarres avec la terre nourricière, notre mère à tous, en s’efforçant de la détruire de façon puérile.

Nos sociétés modernes ont chassé l’idée qu’elle était vivante et agissante par peur de voir la vérité, nous avons coupé définitivement notre relation à la nature au point de détruire les peuples qui sont encore proches d’elle.

Les massacres de peuplades indiennes ne cessent pas en Amérique du Sud, les indiens du Chiapas au Mexique souffrent au quotidien de la part des autorités, les indiens d’Amazonie sont méprisés et chassés des territoires qui étaient les leurs depuis des générations, et les indiens d’Amérique du Nord vivent dans des conditions déplorables, réduits l’état d’épave de la part des autorités judéo-chrétiennes qui voient en eux des ennemis de l’État et de Dieu, en dehors de ceux qui ont eu la chance de trouver du pétrole sur leur terre et de faire des casinos, les indiens sont devenus un peuple miséreux, alors qu’il était fier et en harmonie avec la nature depuis des millénaires.

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Les indiens, les aborigènes d’Australie et d’ailleurs, sont, en règle générale, le dernier lien qui relient les hommes à la nature, disposant d’un savoir, d’une connaissance universelle que les scientifiques refusent d’entendre et d’écouter, puisque c’est la lutte permanente de l’homme moderne civilisé contre l’homme primitif, impliquant l’homme primitif comme étant un sauvage sans cervelle et sans histoire, une sorte de rebus de l’humanité, incapable de s’intégrer à un mode de vie qui n’est pas le sien.

En Australie, les systèmes sociaux ne comprennent pas pourquoi les aborigènes vivent dans le garage plutôt que dans les maisons que le gouvernement leur a généreusement offertes, mais tout simplement parce que ce n’est pas leur mode de vie, va-t-on apprendre à un loup à vivre comme un chien avec un collier et une chaîne, non, le loup est un animal libre qui ne peut vivre comme un animal domestique, donc, l’aborigène est un animal, alors pourquoi le respecter ?

Les aborigènes comme les indiens considèrent qu’ils appartiennent à la terre, mais que personne ne possède la terre, les Occidentaux créer l’instinct de propriété et vendent une terre qui ne leur appartient pas.

Les éléphants en Afrique ne comprennent pas ces notions, ils traversent le pays en suivant l’exact même trajet que celui de leurs ancêtres et celui de leurs ancêtres avant eux, que comprennent-t-ils aux barrières et à la propriété ? La sentence est donnée par les hommes, nous devons les abattre pour ne pas qu’ils endommagent les récoltent que l’on a placé sur leur territoire. Quelle belle supériorité de la part des humains, quelle preuve d’intelligence sublime !

La volonté de changer l’autre (celle de l’homme civilisé), de le mener dans son univers est une preuve tragique de la volonté de supériorité d’une pseudo race supérieure qui n’a de supérieure que les intentions qui sont loin d’être très catholiques et tout cela en se cachant derrière des récits bibliques et des fausses vérités.

« In God we trust ! »

Je ne crois pas en cette vérité et je crois d’avantage au respect de l’homme et de son identité sans jamais prétendre une supériorité qui vise à l’écraser sous prétexte qu’il n’a pas le même dieu, ni la même croyance.

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Je vous assure que les aborigènes ne sont pas plus malheureux s’ils ne croient pas en dieu, ils vivaient très bien sans lui avant l’arrivée des blancs en Australie, depuis 60 000 ans. 60 000 ans, soit 58 000 ans avant la naissance du Christ, soit 580 siècles… les chrétiens n’en ont que 20, et ces 20 là feraient la différence sur l’histoire des hommes ?

Soyons sérieux un moment et revenons à la réalité humaine et avant de diviser les peuples, tentons d’apprendre des secrets inscrits dans les légendes anciennes qui peuvent nous aider à comprendre notre présent et notre avenir, car ces cataclysmes que nous vivons actuellement ont été prévu par des sociétés aujourd’hui éteintes et qui disent toutes les mêmes choses avec une étrange exactitude, la science n’y est pour rien au contraire, la science se cache derrière des calculs et des probabilités, des fausses vérités scientifiques que personne ne peut contrarier car on n’y comprend rien et moins on y comprend, plus on y croit par ce que l’on veut se persuader que l’incompréhensible se rapproche de la vérité, alors que ce n’est qu’une apparence de la vérité qui cache en fait, un mensonge.

Avant le Tsunami en Indonésie de décembre 2004 qui a causé tant de morts, les éléphants ont fui se réfugier dans les montagnes sans rien demander à personne, sans avoir été informé par la presse, ni par les hommes, les espèces animales savaient avant les hommes, sans l’aide de la science.

Où est la supériorité de la science sur le règne animal ?

Lorsque notre société comprendra que les habitants et les espèces vivantes, faune et flore de cette planète doivent vivre en harmonie et dans le respect des uns et des autres, alors nous pourrons construire un monde à la hauteur de nos ambitions.

Nous vivons une époque formidable…


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