Guide Michelin 2010

ça y est, ça y est, les résultats du Michelin 2010 sont officiellement connus (communiqué de presse ici)! Tout le monde en a déjà parlé ou en parle, parfois en bien, plus souvent en mal. Des fuites plus ou moins officielles créent la rumeur et concentrent un peu d’attention sur ce guide.

Il y a une espèce d’unanimité et de consensus de lavettes qui consiste à tirer sur le Michelin et à l’accuser de tous les beaucoup de maux. Pour s’affirmer, il semble que de nombreux critiques gastronomiques aient besoin de nier les qualités du Michelin. J’ai moi-même partiellement succombé à cette facilité dans le passé. Oui, oui, le Michelin, ce n’est ni la Bible, ni les 10 commandements, ni le Coran, c’est humain, subjectif, malgré des efforts de rationalisation et d’objectivisation, il y a quelques coquilles, ce n’est pas parfait. Et oui, un guide censé convenir aux goûts moyens ne peut pas toujours être du même avis que chacun.

Certains acceptent la nouvelle avec philosophie et ne paraissent pas surpris. Il faut un minimum de snobisme, de parisianisme  et d’étroitesse d’esprit pour lyncher l’Auberge du Vieux Puits. Le Vintage et le revival, vous connaissez? Et puis on peut aussi être provincial et ne pas comprendre que Michelin ne pense pas comme vous sur Yam tcha. Pourquoi s’étonner de la rétrogradation d’Hélène Darroze? Cela fait des années que François Simon (et d’autres) n’aiment pas, le changement de formule récent montre qu’elle semble chercher ses marques et évoluer vers plus de simplicité.

Au lieu de critiquer, tous ces bouffons professionnels qui accablent le Guide Michelin n’ont qu’à se mettre ensemble et faire mieux ou au moins essayer. Et puis, surtout, qu’ils n’en parlent plus, ce serait tellement plus efficace!

Rédigé par chrisos