Les opposants (à l'augmentation des droits de scolarité) font valoir que les universités se lancent dans des dépenses somptuaires. C'est vrai: qui a oublié les folies immobilières de l'UQAM, qui auraient entraîné n'importe quelle entreprise privée dans la faillite? Vrai aussi: il y a trop de «cadres» dans nos universités, particulièrement du côté francophone. Mais tout cela n'est pas une raison pour ne pas exiger une contribution adéquate des étudiants. S'il fallait ne financer que les institutions parfaitement bien gérées, il faudrait refuser de payer nos impôts, compte tenu de la façon dont nos gouvernements utilisent les fonds publics!