Les travaux universitaires de Montemayor se concentraient en effet sur les cultures indigènes et les rebelles. En 1994, il avait à ce titre exprimé son soutien publiquement au soulèvement armé des Zapatistes des peuples Chiapas dans le sud du Mexique.
En 2008, il avait rejoint une commission chargée de la médiation entre le gouvernement et le Partido Democrático Popular Revolucionario - Ejército Popular Revolucionario (PDPR-EPR).
On retiendra en particulier deux ouvrages traduits en français.
La rébellion indigène du Mexique : violence, autonomie et humanisme, préfacé par Ignacio Ramonet, traduit par Remy Kachadourian, aux éditions Presses universitaires de Laval, 2001 et Syllepse, 2001
Guerre au paradis, traduit par Anny Amberni, aux éditions Gallimard, 2001. Ce roman relate l'aventure fictive d'un véritable mouvement de la guérilla emmené par Lucio Cabañas.
Carlos Montemayor avait été l'un des invités d'honneur du Salon du livre de Paris en 2009, dont l'édition était consacrée au Mexique.
Crédit photo Rancholas voces