Tout cela, on pourra le lire mercredi, et c'est paru chez Mille et une nuits.
En face, chez Plon, Bruno Racine ouvre les hostilités avec Google et le nouveau monde, qui plaide en faveur d'une « alliance exigeante » privée (donc googlienne) / public, dans laquelle il serait possible « aux acteurs de l'édition de s'adapter au nouveau monde en conservant leur indépendance », précise l'AFP.
Si l'on retrouvera dans l'un comme l'autre ouvrage, la présence d'Europeana, que la BnF alimente en contenu, par le biais de Gallica 2, M. Racine ne laisse pas vraiment d'échappatoire dans son discours. Pour lui, « la bibliothèque numérique européenne a bel et bien pris forme, certes... mais chez Google ».
Ses derniers propos allaient dans le sens d'une compréhension de la machine Google, rejoignant ceux de Christine Albanel, qui nous avait tenu le même discours, en septembre 2009. « Bien sûr, il nous faudrait trouver un modèle à la française, et c'est en ce sens que nous sommes allés avec le lancement d'Europeana, alors que j'étais au ministère. Il ne me semble pas pertinent d'avoir une attitude ayatollesque contre Google books non plus : nous devrions savoir apprécier les avantages du secteur privé sans pour autant oublier le nécessaire engagement de l'État. »