Cette proposition de loi permet en effet d’améliorer la protection des victimes, la prévention et la répression des violences faites aux femmes. Déposée suite aux travaux de la mission d’évaluation présidée par la socialiste Danielle Bousquet, son vote constitue une avancée essentielle pour les droits des femmes et pour notre société dans son ensemble.
Cette loi est l’occasion de réaffirmer les droits et les valeurs de solidarité, dignité, liberté, égalité, qui doivent primer dans notre société. Il est inacceptable que la politique du chiffre menée par le gouvernement conduise à l’expulsion de femmes étrangères victimes de violences.
La politique conduisant à la remise en cause des services publics, laisse aussi à craindre quant à la qualité du suivi et du soutien qui seront apportés aux femmes victimes de violences.
Les socialistes resteront vigilants, afin que cette proposition de loi ne soit pas dénaturée par la suite et pour que les mesures prévues par le gouvernement ne s’arrêtent pas à quelques annonces sans effets. L’adoption de cette loi représentera une avancée importante. Il reste maintenant à garantir que des moyens humains et financiers suffisants soient consacrés à la mise en œuvre des outils nécessaires pour lutter efficacement et concrètement contre les violences faites aux femmes.
En régions également, les socialistes continueront à développer leurs actions afin de lutter, à tous les niveaux, contre les violences et pour garantir l’autonomie des victimes (soutien aux associations féministes, campagnes d’information, structures d’hébergement, aides à la formation).