Il a l'air si paisible maintenant, qu'on en oublierait presque -à quelques détails près- que la veille dans une rencontre au sommet entre marée au mieux de sa forme, un vent s'époumonant à hurler " la digue dondaine" et notre troisième larron en foire -l'Océan -himself- les trois compères- pour le meilleur et pour le pire, décidèrent dans une nuit aussi blanche que n'était la lune, d'aller "taquiner" les braves gens endormis de la côte et de leur rappeler, qu'une fois de plus, ce sont bien elles, les forces de la nature, les bien nommées, qui ont et auront toujours le dernier mot, n'en déplaise à notre orgueil pathologique qui voudrait que l'on puisse les dompter, les dresser, les apprivoiser et...les vaincre.
Tragique et cruelle méprise !
".../...Dès que, une fois lancés, les vents ont pris possession des ondes ,rien ne les arrête et ils tiennent à leur merci la terre entière,et tout l'océan. Ils bousculent même les nuages dans le ciel et, provoquant des chocs violents, font jaillir de rutilants éclairs. Plus je les connais, plus je les sais redoutables..../..." Ovide-
-Ovide-
Extraits de Métamorphoses- livre 11-