Pour arriver à ces conclusions, l’équipe du Professeur Hope a analysé des échantillons de tissus cérébraux prélevés lors d’autopsie de fumeurs et non-fumeurs. Les chercheurs ont alors constaté que la concentration en dopamine au niveau des cerveaux des fumeurs était clairement plus élevée que chez les non-fumeurs, observation qu’ils avaient faîte par ailleurs chez des animaux exposés à la cocaïne ou l’héroïne et rendus dépendants.
« Cette découverte accrédite l’idée selon laquelle une longue exposition au tabagisme altère les fonctions cérébrales, contribuant ainsi au phénomène d’addiction », estime Hope.
Pour aller plus loin :
Voir ici une étude sur la réduction de dépendance à la cocaïne. Les drogues et le cerveau ici, ici, là et là.
Source : The Journal of Neuroscience, 20 février 2007