4. Bon, je me lance ? (série Food Entrepreneuse)

Publié le 01 mars 2010 par Lentrepreneur

4.    Bon, je me lance ?

A présent, je me trouve dans la phase d’amorçage du projet, celle qui annonce la fin de la validation de l’opportunité de marché et la nécessaire accélération pour passer rapidement à l’ACTION !
Pour accroître mon efficacité, et potentiellement être lauréate je prépare le Grand Prix des Jeunes Créateurs de Commerce organisé par le Groupe Unibail-Rodamco (voir article du 20 janvier 2010 « Concepts de boutiques innovantes, vous avez votre concours ! » sur lentrepreneur.fr).

Je pense qu’il est essentiel de se fixer des limites en termes d’objectifs, de temps et d’exécution afin de ne pas rester indéfiniment dans la phase de pré-création.
Généralement, de nombreuses questions viennent perturber l’entrepreneur avant de passer à la création d’entreprise proprement dite.

Dans mon cas de food entrepreneuse, mes interrogations sont à ce jour les suivantes :
•    En faisant le choix de me lancer, quels autres projets vais-je devoir abandonner ?
•    Ma nouvelle activité va-t-elle perturber mes relations avec mon entourage ? Le food business va-t-il correspondre à mes attentes et me permettre de m’épanouir ?
•    Serai-je assez forte pour supporter la pression et la responsabilité qu’impliquent les métiers de restaurateur et d’entrepreneur ?
•    Ne serait-il pas plus prudent de trouver un partenaire, spécialisé dans la restauration, pour à la fois partager les risques et augmenter les chances de succès de mon projet ?
•    Combien de temps va-t-il me falloir pour trouver mon premier local et à quel prix ?
•     Vais-je trouver les fonds nécessaires pour financer l’ouverture du premier point de vente ?
•    Y aura-t-il suffisamment de clients pour atteindre le seuil de rentabilité défini ? Et quel est mon plan B en cas de coup dur ?
•    Puis-je garantir le succès de mon entreprise ?
•    Mon concept a-t-il un fort potentiel de développement ? […]

C’est en se posant les bonnes questions que l’on peut évaluer sa propre motivation à poursuivre le projet.

Quand vient la question « Bon, je me lance ? », il est temps de se décider rapidement mais de façon réfléchie en listant les bonnes et les mauvaises raisons de se lancer. Car entre idée et création, il n’y a qu’un pas, encore faut-il y croire et se jeter à l’eau !

Bonne chance à tous les food entrepreneurs et autres créateurs d’entreprises. Et bon appétit bien sûr !

Maeva