Et d'ajouter qu'il revenait aux législateurs des pays de décider si oui ou non les pratiques actuelles de Google étaient nuisibles pour la saine émulation capitaliste qui fait de notre petit planète un vaste marché. « À mesure que la puissance de Google s'est affermie au cours des précédentes années, nous avons eu vent de plaintes émanant de plus en plus d'entreprises - grandes et petites - touchant un large éventail de pratiques commerciales », ajoute Heiner.
Et toutes ont pour point commun de pointer du doigt les positionnements de Google, visant l'obtention d'une place monopolistique sur les secteurs abordés.
Rappelons que ce n'est que récemment que Microsoft a fait en sorte de remettre à l'Europe des documents pour en finir avec la plainte anti-trust qui lui pesait sur les épaules. Et Google n'avait alors pas hésiter à appuyer là où ça fait mal, exprimant ses vives préoccupations sur le comportement de Microsoft.
Enfin, notons pour équilibrer les voix que si Google domine le monde de la recherche sur Internet avec 85 % de parts de marché, contre seulement 3 % pour Bing, le moteur de Microsoft, la mesure s'inverse complètement entre Windows et Chrome... Mais peut-être que là, quelqu'un commence à avoir froid dans le dos...